Espagne : l'ancien footballeur du Barça et du PSG Daniel Alves est sorti de prison, après s'être acquitté de sa caution
Le footballeur Daniel Alves est sorti de la prison où il résidait depuis 14 mois, à San Esteban Sasroviras, au nord-ouest de Barcelone, en compagnie de son avocate, a constaté l'AFP. Le tribunal de Barcelone avait annoncé, lundi 25 mars au matin, qu'il serait remis en liberté suite au paiement de sa caution. L'ancienne star du Barça et du Paris Saint-Germain avait été condamnée, le 22 février dernier, à une peine de quatre ans et demi de prison et 150 000 euros d'indemnité à la victime, pour un viol commis dans une discothèque barcelonaise dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022. Sa caution avait été fixée à un million d'euros.
"Nous vous informons que le dépôt de la caution de Daniel Alves a été enregistré dans les comptes de la 21e section du tribunal de Barcelone", a annoncé l'instance dans un communiqué. Le tribunal avait accepté, mercredi 20 mars, le principe d'une remise en liberté en échange du paiement de cette caution, ainsi que du retrait des passeports de Daniel Alves et de son interdiction de quitter le territoire espagnol.
Daniel Alves va faire appel
L'avocate du Brésilien avait annoncé, dans la foulée de sa condamnation, l'intention de son client de faire appel. Le 22 février, lors de l'annonce de la condamnation, le tribunal de Barcelone avait publié un communiqué expliquant : "La victime n'était pas consentante et il existe des éléments de preuve qui, au-delà du témoignage de la plaignante, permettent de considérer le viol comme prouvé."
Le parquet de Barcelone décrivait "une attitude violente" de l'ancien footballeur envers la victime, lui imposant une fellation et une pénétration sans contraception après l'avoir giflée. "La victime lui a demandé à plusieurs reprises (...) de la laisser partir, disant qu'elle voulait s'en aller, mais l'accusé l'en a empêché", lit-on dans l'acte d'accusation.
Daniel Alves plaidait la relaxe, axant sa stratégie de défense sur son alcoolémie (circonstance atténuante en Espagne), mais le Brésilien avait livré plusieurs versions parfois contradictoires : "sur les images, on peut observer un comportement normal en ce qui concerne l'alcool [pour quelqu'un qui se dit en état d'ébriété]. On le voit marcher normalement vers le salon VIP. Il contrôlait parfaitement ce qu'il faisait", d'après la procureure. Le parquet avait requis neuf ans de prison, tandis que l'avocate de la plaignante demandait une peine de douze ans de réclusion.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.