Cet article date de plus de huit ans.

Euro 2016 : trois choses à retenir du match nul de la France contre la Suisse (0-0)

Les Bleus n'ont pas réussi à tromper la défense suisse. A trois reprises, leurs tentatives ont été repoussées par la barre transversale.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Antoine Griezmann peine à se défaire de Valon Behrami, dimanche 19 juin 2016 à Lille. (REUTERS)

Les Bleus terminent premiers du groupe A de l'Euro 2016 avec sept points, et c'est sans doute l'essentiel. Après des prestations en demi-teinte contre la Roumanie et l'Albanie, l'équipe de France était attendue au tournant, dimanche 19 juin à Lille (Nord), lors de son dernier match de poules face à la Suisse. Les Bleus ont quelque peu déçu dans le jeu, malgré une première période convaincante, marquée par la belle prestation de Paul Pogba, critiqué après son match contre la Roumanie.

>> Quel adversaire pour la France en huitième ? L'article à lire pour tout comprendre

Le bon choix : la titularisation de Moussa Sissoko

Moussa Sissoko retrouvait une place de titulaire contre la Suisse, car Didier Deschamps a préféré laisser Blaise Matuidi au repos. Ce choix a eu un double effet positif. Paul Pogba a retrouvé le flanc gauche qui lui est cher à la Juventus de Turin, et a réussi une première période convaincante, avec un net apport offensif. Il a touché la barre à deux reprises.

Quant à Moussa Sissoko, il a parfaitement réussi son entrée dans la compétition. Serein et appliqué, il a réalisé de nombreuses montées balle au pied. A la fin du match, il aurait même pu délivrer une passe décisive à Dimitri Payet, sur un centre digne de Paul Pogba. Mais la frappe de Payet a trouvé la barre transversale.

Moussa Sissoko à la lutte avec Granit Xhaka, dimanche 19 juin 2016 à Lille (Nord), dans le dernier match du groupe A de l'Euro. (DENIS CHARLET / AFP)

Le fait du match : des maillots déchirés et un ballon crevé

Si le rythme du match était inégal, il a été animé par une série de calamités assez improbables. La pelouse, d’abord, dans un état qui inquiétait déjà Didier Deschamps avant le match. Depuis le début de l’Euro, l’état du terrain de plusieurs stades, notamment le stade Pierre-Mauroy, est très critiqué. Dimanche soir, elle est partie en lambeaux au fil du match, au point qu’une dizaine de jardiniers se sont activés à la mi-temps pour tenter de reboucher les trous.

Les jardiniers tentent de reboucher les trous sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy de Lille, dimanche 19 juin 2016. (REUTERS)

Les maillots suisses aussi étaient d’une qualité discutable. Au total, cinq maillots ont terminé dans un sale état, peut-être victimes de défenseurs français accrocheurs, dont deux pour le seul Granit Xhaka. Un épisode qui a déclenché un déluge de moqueries sur Twitter.

Le Suisse Breel Embolo, le 19 juin 2016 à Lille (Nord). (FRANCK FIFE / AFP)

Ultime épisode de ce running gag : en début de seconde période, c’est le ballon qui a rendu l’âme, crevé par le coup de pied d’un joueur suisse. Heureusement, les joueurs, eux, ont tous terminé en un seul morceau.

La question : que vaut vraiment la France ?

Troisième match et toujours aucune certitude sur le jeu des Bleus. L'équipe de France a présenté deux visages. Séduisante en première mi-temps : les joueurs ont montré beaucoup d'envie et multiplié les occasions sur le but suisse, à l'image de ces deux barres transversales trouvées par Paul Pogba. Moins convaincante en deuxième période : le rythme est nettement retombé. Entré après l'heure de jeu, Dimitri Payet a néanmoins bien failli trouver la faille en toute fin de rencontre, avec des tirs longue distance.

Mais la fin de match, où aucune des deux équipes ne semblait vraiment jouer pour gagner, et où les collectifs ont perdu en cohérence après les changements, a beaucoup ressemblé à un match amical. Alors que la phase éliminatoire va débuter, la France n'a toujours pas disputé de match référence.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.