Mondial au Qatar : "Les joueurs de l'équipe de France ne sont pas des hommes politiques, ils sont là pour jouer", selon la ministre des Sports
Amélie Oudéa-Castéra estime sur France Inter qu'il faut "laisser les joueurs au bon niveau" et salue la réponse de la FFF au rapport d'Amnesty International.
"Il faut laisser les joueurs au bon niveau, ni trop, ni trop peu", a déclaré dimanche 25 septembre sur France Inter la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra à propos de leurs prises de positions sur le mondial au Qatar. La Fédération française de football (FFF), saisie par Amnesty International qui dénonce le non-respect des droits humains, a publié samedi 24 septembre un premier communiqué officiel relatif à ce débat, déclarant que "participer ne signifie pas fermer les yeux et cautionner".
Ne pas en demander trop aux joueurs
"Les joueurs de l'équipe de France ne sont pas des hommes politiques, ce ne sont pas des fonctionnaires du Quai d'Orsay, ils sont là pour jouer", affirme la ministre. Elle déclare également qu’il est "souhaitable" d'élever "leur niveau de conscience en ayant des éléments d'information sur le contexte dans lequel ils vont évoluer". Mais ajoute qu'il ne faut pas "leur en demander trop, ce n'est pas leur métier, ce n'est pas leur responsabilité".
"Les joueurs de l'équipe de France de foot ne sont pas des hommes politiques, ils sont là pour jouer. Elever leur niveau de conscience, ça me semble souhaitable, mais sans leur en demander trop", ajoute Amélie Oudéa-Castéra, toujours sur la Coupe du monde au Qatar#Lespritsport pic.twitter.com/R6f6LCBWJR
— France Inter (@franceinter) September 25, 2022
Quant à la position de la FFF, elle se "félicite" que la Fédération française de football s'engage à "mener des vérifications sur le respect des droits sociaux et des conditions de travail sur leur camp de base au Qatar". Amélie Oudéa-Castéra "salue aussi le port du brassard "One love" qui n'est pas que symbolique, c'est une sorte d'engagement dans la lutte contre toutes les formes de discriminations, LGBT bien sûr, mais aussi contre le racisme, contre le sexisme. C'est une bonne démarche, ce sont des signaux intéressants et importants", conclut-elle.
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