: Vidéo Coupe du monde 2022 : "Je ne me rendrais pas au Qatar si j'étais chef d'Etat", réagit François Hollande
L'ancien président de la République était l'invité jeudi du festival Demain le Sport. François Hollande explique sa position sur la Coupe du monde 2022 en raison "des conditions de déroulement de cette compétition, climatique et de la construction des stades".
"Moi, je ne me rendrais pas au Qatar si j'étais chef d'Etat", a réagi François Hollande, jeudi 22 septembre au festival Demain le Sport organisé par franceinfo, avec France Télévisions et L'Equipe, à la Maison de la Radio et de la Musique. L'ancien président de la République explique sa position "compte tenu de ce que l'on sait des conditions de déroulement de cette compétition, climatique et de la construction" des stades notamment. "Ce ne serait pas forcément utile que les chefs d'Etat et de gouvernement se précipitent au Qatar", ajoute l'ancien président de la République.
"Sur le boycott, je ne peux pas demander à des joueurs de football de ne pas aller à une compétition pour laquelle ils se préparent depuis des années. La position de ne pas y aller me paraît intenable", précise l'ancien chef de l'État.
"On ne peut pas demander aux joueurs de prendre une position qui n'est pas la leur."
François Hollande, ancien président de la Républiqueau festival Demain le Sport
François Hollande a également évoqué la position délicate des joueurs du Paris Saint-Germain au sujet du Mondial au Qatar. "Pour un joueur du PSG, évoquer le Qatar n'est pas forcément simple, souligne François Hollande. Certains joueurs sont liés au Qatar professionnellement comme les joueurs du Paris Saint-Germain, avec, j'imagine une obligation de réserve qui leur incombe. Ils ne peuvent pas se mettre en contestation de leur employeur."
François Hollande est revenu également sur l'attribution de la Coupe du monde au Qatar, qui à l'époque n'avait "pas créé de polémique particulière", selon lui. "Si ce n'est au niveau climatologique, il n'y avait pas eu de mouvement de contestation. Et la France – présidée alors par Nicolas Sarkozy - n'était pas restée indifférente au choix du Qatar à l'époque, notamment en lien avec la reprise du PSG".
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