Cet article date de plus de dix ans.

Les Bleus déçus mais fiers de leur parcours

"Sonnés" par leur défaite, les Français et leur entraîneur n'en sont pas moins fiers du travail accompli pendant cette Coupe du monde.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'attaquant français Karim Benzema et le sélectionneur Didier Deschamps, le 4 juillet 2014 au stade Maracana de Rio de Janeiro. ( CHARLES PLATIAU / REUTERS)

Drôle d'ambiance au sein de l'équipe de France. Défaits 1-0 par l'Allemagne, vendredi 4 juillet, les Bleus, forcément déçus par le résultat, tentent de faire bonne figure. Après les larmes de Griezmann ou de Debuchy sur la pelouse du stade Maracana de Rio, l'heure est au bilan pour les hommes de Didier Deschamps, qui n'auront pas démérité.

A l'issue du match, Blaise Matuidi se disait "sonné", "abattu", "triste" et certains joueurs français n'ont tout simplement pas eu le courage de répondre à la presse. Didier Deschamps, lui, préfère "retenir le positif""Un groupe est né avec la qualification en barrage contre l'Ukraine et tout au long du parcours, j'ai vu de très bonnes choses. On n'a pas l'expérience internationale de l'Allemagne mais je suis très fier de ce qu'ont fait les joueurs sur le terrain et en dehors", a-t-il déclaré.

"Tourner cette page et en écrire une nouvelle"

Yohan Cabaye estime que la France "sort de la compétition la tête haute avec une certaine fierté par rapport à ce qu'on a montré". "Ca va nous servir pour l'avenir, on a une équipe qui est en train de grandir", promet le milieu de terrain, qui souligne que dans deux ans, l'Euro 2016, "c'est à la maison" !

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Karim Benzema résume, dans une interview à Sports 24, l'état d'esprit des Bleus : "Evidemment, on a toujours envie d’aller plus loin et on aurait aimé passer cette marche des quarts de finale. Mais sur l’ensemble de la compétition, il n’y a pas de regrets à avoir. Il faut désormais tourner cette page et en écrire une nouvelle."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.