Coupe du monde : deux femmes journalistes dénoncent un "environnement ultra-masculin"
Employées par l'Agence France Presse, elles se désolent de leurs conditions de travail au Brésil. Plus que le stress ou la fatigue, c'est le sexisme qui les épuise.
Elles s'attendaient à subir fatigue et stress, pas à devoir supporter "l'environnement ulta-masculin" qui règne autour de la compétition. Deux journalistes de l'Agence France Presse racontent, mardi 1er juillet, les difficultés qu'elles rencontrent, en tant que femmes, pendant leur couverture de la Coupe du monde de football au Brésil.
Face à elles, des fans qui, parfois alcoolisés, se laissent aller à des gestes déplacés. Il y a ceux qui "essaient de t'embrasser à la fin d'une interview, détaille la journaliste Julie Jammot sur un blog dédié aux coulisses de l'AFP. Ceux qui se la jouent 'charmeurs' en t'attrapant par la nuque pour te coller un bisou sur chaque joue."
Confrontées à ces gestes, "on prend sur soi", raconte sa collègue Céleste Jones. "Ne vous leurrez pas, conclut-elle. Une femme qui couvre la Coupe du monde souffre davantage des commentaires trop lourds que du poids de son matériel."
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