Souriant, comme toujours sur un terrain, Aimé Jacquet accueille dans son village natal les héros de France 98, 20 ans après. Christian Karembeu et Lilian Thuram ont un peu changé, mais qu'importe. A 76 ans, Aimé Jacquet garde lui une passion intacte pour le ballon rond. "La Coupe du monde, elle appartient à toute la France. Tout le monde se souvient du 12 juillet 98."Trois jours de fêteParticulièrement chez lui, à Sail-sous-Couzan (Loire) dans la région de Saint-Etienne. Le 12 juillet 1998, soir de la finale victorieuse des Bleus contre le Brésil 3-0, tout le village avait vibré pour celui qu'on appelle "Mémé". Dans une ambiance beaucoup plus calme, plus champêtre, Sail-sous-Couzan organisait trois jours de fête à Aimé Jacquet. Un village qu'il n'a jamais vraiment quitté, lui qui fut d'abord simple ouvrier, avant de devenir une légende du sport français.