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Strasbourg - Bordeaux : l'orgueil comme moteur pour les Girondins ?

Quatre jours après sa défaite acquise dans les dernières minutes contre Strasbourg (1-0), Bordeaux doit montrer plus d’implication pour espérer faire tomber le Racing qui évoluera dans son antre. L'objectif pour les Girondins ? S'offrir la possibilité d'un 4e titre dans cette compétition, le 30 mars prochain.
Article rédigé par Guillaume Gorgeu
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (NICOLAS TUCAT / AFP)

Deux ans après sa demi-finale perdue contre le PSG, Bordeaux espère se hisser pour sa 7e finale de Coupe de la Ligue de son histoire. Pour ça, les Girondins doivent éliminer Strasbourg au stade de la Meinau, contre lequel ils ont buté le weekend dernier en championnat (1-0). Un match perdu dans les derniers instants, dû à un manque de vigilance qui a fortement agacé Eric Bedouet, l’entraîneur de Bordeaux. «Il y a des joueurs, il faut vraiment qu’ils se réveillent » a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il y avait un « manque de professionnalisme ». La concentration sera donc un des éléments essentiels dans cette nouvelle opposition contre des Alsaciens libérés, 5e en championnat, battus seulement deux fois à domicile cette saison, toutes compétitions confondues.

Etre "rincés" pour "ne pas avoir de regrets"

En parlant de réveil, Bedouet pouvait penser aux joueurs composant son attaque qui n’ont su cadrer qu’une seule de leurs dix frappes. Pour s’imposer dans cette demi-finale, les Bordelais devront donc se montrer plus dangereux face au but et effectuer des efforts supplémentaires comme l’a souligné encore aujourd’ hui l’entraîneur des Girondins : « Pour jouer une finale, il faut être capable de se faire mal […] Je veux qu’on sorte du terrain rincés, qu’on donne tout et ne pas avoir de regrets. »

Kalu pour débloquer la situation ?

Pour ce rendez-vous de haute importance, Pablo, blessé avant Noël contre Amiens, pourrait faire son retour dans la défense, afin d’apporter un peu plus de stabilité. Absent car suspendu lors de l’Acte I à la Meinau, Samuel Kalu sera de retour dans le groupe bordelais. Il pourra donc amener ce plus d’efforts et de projection, comme il l'a fait lors de ces précédentes apparitions. Un bijou de frappe enroulée pour débloquer l'acte 2 du duel face au Havre (1-0) au tour précédent; un passement de jambes suivi d'une accélération décisive pour faire tomber Dijon (1-0) il y a dix jours en L1. Sans parler de ces deux buts inscrits contre Amiens (1-1) et Angers (2-1)... Kalu fait admirer une technique brillante.

A 21 ans, le Nigérian est catalogué ailier. C'est un excellent centreur (14 passes décisives en un an et demi à La Gantoise). Ces qualités lui ont permis de prendre, avec l'arrivée des premiers frimas, le relais de Kamano, en deçà car surement perturbé par son non-transfert à Monaco, mais aussi du talentueux mais irrégulier Yann Karamoh.

Dans l'atmosphère particulière de la Meinau, presque imprenable cette année, l'équipe girondine aura fort à faire pour revivre une finale, neuf ans après.

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