Rennes prend la mesure de Montpellier
La finale opposera donc Rennes à Saint-Etienne, deux équipes qui n'ont jamais inscrit leur nom au palmarès de la Coupe de la Ligue. On se demandait comment les Rennais allaient réagir après la défaite à domicile contre Bordeaux qui avait entraîné un petit psychodrame au sein du club. Ils ont profité de cette demi-finale pour montrer qu'ils avaient bien digéré cette contre-performance, en l'emportant aux dépens de bien pâles montpelliérains qui ont paru à bout de souffle.
Les Rennais ont frappé très tôt. Ceci sur une incursion de Féret et une action individuelle entre deux défenseurs de Montpellier pour aller tromper le gardien Pionnier d’un tir à ras de terre. Face à des Montpelliérains manquant de vivacité et de justesse technique, les Rennais ont mis leur emprise sur le match et se sont créés plusieurs occasions franches en première période. Par Erding dont le tir était dégagé sur la ligne par un défenseur montpelliérain, par Alessandrini dont la reprise passait de peu à côté des cages de Pionnier, ou encore par M’Vila dont une grosse frappe était repoussée par le portier héraultais.
Malgré la grosse pression rennaise, surtout eu milieu de terrain, et bien cueillis à froid par un but expéditif, les hommes de Girard s’offraient pourtant quelques possibilités intéressantes, notamment par Cabella très actif et n’hésitant pas à prendre sa chance de loin, ou encore par Charbonnier venant à plusieurs reprises mettre la pression sur Costil, lequel du sortir in extremis au pied devant Utaka sur un des nombreux contres montpelliérains.
Des Bretons maîtres du jeu
Ces derniers semblaient vouloir prendre les choses en main au retour des vestiaires, avec de bonnes intentions initiées par Cabella. Pourtant ce furent les Rennais qui allaient doubler la mise. Sur un ballon parfaitement gagné, Pitroipa servait en profondeur Mevlut Erding qui parvenait à mettre le ballon au fond des filets malgré la sortie de Pionnier. Ce but sonnait les Montpelliérains et donnait des ailes à Rennes qui était tout près de donner encore un peu plus de relief au score par Alessandrini dont le tir trouvait le petit filet avant l’heure de jeu. Ce même Alessandrini débordait ensuite pour centrer et mettre Erding sur orbite, mais la frappe de l’attaquant turc ne trouvait pas le cadre.
Les champions de France tentaient bien de réagir, par Cabella encore, ou par Mounier, mais leurs actions manquaient de tranchant. Et surtout, les Bretons ne leur laissaient que peu d’espace. Ils tentaient donc des actions peu percutantes, ou entachées de maladresses dans le dernier geste, laissant l’essentiel du ballons à des Rennais qui n’en demandaient pas tant et qui gérait parfaitement la fin de match pour aller chercher une qualification somme toute assez tranquille. Et le droit, quatre ans après leur finale de Coupe de France en 2009, de retrouver le Stade de France.
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