Ibrahimovic offre la qualification au PSG
Pour le PSG des saisons précédentes, un quart de finale de Coupe de la Ligue n'aurait été qu'un match parmi d'autres dans une longue saison. Mais ce mardi soir, le Paris de Laurent Blanc, en difficulté en Ligue 1 et défait par Bastia le weekend dernier (4-2), abordait son déplacement à Saint-Etienne avec une pression énorme. Tout faux-pas était interdit pour les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic, sous peine de crise profonde dans un club qui ne respire plus la sérénité depuis des semaines.
Et comme à son habitude depuis la reprise début janvier, les Parisiens ont entamé leur rendez-vous face aux Verts de la meilleure des manières. Agressifs dans les duels, positionnés haut dans le camp adverse, les joueurs de Laurent Blanc ont dès l'entame pris à la gorge des Stéphanois qui restaient pourtant sur une seule défaite lors de leurs 17 derniers matchs au coup d'envoi, dans un stade Geoffroy-Guichard bouillant. La première occasion du match était pour Zlatan Ibrahimovic dès la 8e minute. Mais Ruffier détournait d'une belle parade la tête du géant suédois.
La poitrine de Zlatan
Ensuite, comme déjà lors de leur match à Bastia samedi, où ils menaient par deux buts à zéro après 20 minutes de jeu avant de couler, les Parisiens ont crescendo baissé de rythme pour laisser la main aux Stéphanois en fin de première mi-temps. À la demi-heure de jeu, Verratti, brillant au milieu de terrain, sauvait sur sa ligne et de la poitrine un ballon brûlant catapulté par Bayal Sall de la tête sur un corner. L'emprise des joueurs du Forez sur le jeu se confirmait en début de deuxième acte. Mais il y avait toujours un pied parisien pour contrer les frappes stéphanoises.
Et en contre, la menace parisienne était constante. Intenable sur son aile, Lucas prenait de vitesse la défense des locaux peu après l'heure de jeu, mais après avoir effacé Ruffier le Brésilien ne parvenait pas à cadrer sa frappe dans un angle très fermé. Zlatan Ibrahimovic était, lui, jusqu'ici invisible, mais sur un bijou de centre de Lucas le Suédois trompait Ruffier d'une reprise... de la poitrine. Sur le but, le gardien stéphanois pensait avoir sorti la frappe du "Z", mais le ballon avait bien franchi la ligne. Frustrés, les joueurs de Galtier contestaient le but et des projectiles étaient mêmes jetés sur le terrain par une partie du public.
L'arrêt de Douchez
Après une brève interruption du match par l'arbitre Mr Ennjimi, les Verts revenaient pourtant bien dans la rencontre et étaient à deux doigts de l'égalisation quand suite à un tir contré dans la surface Van Wolfswinkel plaçait sa tête pour tromper Douchez de près. Mais le gardien parisien détournait la frappe d'une magnifique parade. L'arrêt du match. Les Parisiens géraient alors leur maigre avantage jusqu'au bout du temps additionnel. "Nous nous sommes qualifiés avec pas mal de qualités car dans le jeu je trouve que cela a été bon, analysait Laurent Blanc au coup de sifflet final. Malgré toutes les analyses entendues après la seconde période médiocre, voire désastreuse, à Bastia, je pensais que nous étions capables de nous qualifier, de marquer et de ne pas prendre de but."
Avec cette victoire arrachée sur la pelouse du troisième de la Ligue 1 grâce au 14e but d'Ibrahimovic cette saison, Paris se rassure et s'évite une crise sportive. Mais les joueurs de Laurent Blanc devront montrer plus dans le jeu lors des prochains matchs pour donner un nouveau tournant à leur saison.
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