Cet article date de plus de cinq ans.

Non, un membre du staff rennais n'a pas esquivé Emmanuel Macron lors de la remise de la Coupe de France

Comme le confirme le Stade rennais à franceinfo, il a bien serré la main du président de la République. Mais il était alors masqué par l'entraîneur breton, Julien Stéphan, qui apparaît au premier plan sur les images.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le membre du staff rennais lors de la remise de la Coupe de France le 27 avril 2019 à Paris. (FRANCE 2)

"Emmanuel Macron prend un vent d’un membre du staff rennais qui l’ignore complètement" : c'est ce qu'a prétendu un utilisateur de Twitter, dimanche 28 avril, au lendemain de la victoire du Stade rennais face au PSG, en finale de la Coupe de France. Sa vidéo a été vue plus de 30 000 fois dimanche à 16 heures. Il n'est pas le seul à diffuser cette fausse information : d'autres internautes affirment la même chose, avec des images de la séquence diffusée sur France 2 à l'appui.

Or, le découpage de cette vidéo occulte le début de la scène. Si on observe les images plus tôt, on aperçoit ce membre du staff rennais serrer la main du chef de l'Etat, mais de plus loin et par-dessus la main de la ministre des Sports, installée à la gauche du président de la République. Les spéculations sont allées bon train car il est difficile de le voir réaliser ce geste : la scène est masquée au premier plan par Julien Stéphan, l'entraîneur du Stade rennais. On le voit passer ensuite devant Emmanuel Macron sans rien faire, puis serrer la main au président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët.

Il n'a donc pas esquivé Emmanuel Macron, comme le confirme le Stade rennais, contacté par franceinfo. "Il lui avait déjà serré la main, donc il ne l'a pas serrée à nouveau", insiste le club breton, victorieux de son premier trophée depuis 48 ans et qui préfère conserver l'anonymat de ce membre de son staff.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.