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Interdiction du rassemblement syndical aux abords du Stade de France : la FSU 93 dénonce "un précipice liberticide assez inquiétant pour nos libertés"

"Ce qui nous est interdit, là c'est très grave, c'est le fait de tracter" s'insurge Karim Bacha de la FSU 93, après l'interdiction du rassemblement syndical aux abords du stade de France pour la finale de la coup de France de football samedi 29 avril.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Protestation de l'intersyndicale contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron - Photo d'illustration (ALAIN PITTON / NURPHOTO)

"Le gouvernement est dans un précipice liberticide assez inquiétant pour nos libertés", a affirmé vendredi 28 avril sur franceinfo Karim Bacha, secrétaire départemental de la FSU 93, après l'annonce de l'interdiction par la préfecture de police de Paris de manifester aux abords du Stade de France lors de la finale de la Coupe de France de football. Les syndicats ont prévu de distribuer en amont de la rencontre, aux abords des sorties du RER B, du RER D et de la ligne 13 du métro, des cartons rouges et des sifflets, pour une action pendant le match.

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"On proposait une action symbolique. Ce qui nous est interdit, là c'est très grave, c'est le fait de tracter", estime Karim Bacha. Selon lui, pour "tracter sur l'espace public, on n'a même pas besoin d'autorisation". "Nous souhaitions tracter des cartons rouges pour que, symboliquement, ils soient brandis par les supporters. On a eu l'arrêté casserole. Aujourd'hui, on a l'arrêté carton rouge."

L'intersyndicale souhaitait que les supporters s'expriment "sur deux temps, à savoir quand Macron descendra sur le terrain, et éventuellement à la 49ᵉ minute et trois secondes pour exprimer leur refus de la réforme des retraites", explique le représentant de la FSU 93. Les supporters "ne sont pas stupides, ils ne vont pas perturber le match auquel ils souhaitent assister", souligne Karim Bacha.

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Mais "d'une manière ou d'une autre", l'intersyndicale de Seine-Saint-Denis "sera présente", tout en "respectant bien sûr le cadre judiciaire", promet le syndicaliste. "Nous sommes toujours déterminés. Cette réforme des retraites ne passera pas. Et le match de foot, comme la manif de lundi, comme toute autre événement culturel, sportif, politique, est un terrain qui, pour nous, permet de s'exprimer."

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