Coupe de France : Nice et Monaco assurent, Nantes à la trappe... Ce qu'il faut retenir des 16es de finale de samedi

La magie de la Coupe, mais à petite dose. Au lendemain de la qualification de l'Olympique lyonnais face à Bergerac, six affiches des seizièmes de finale de la Coupe de France étaient programmées, samedi 20 janvier, en lever de rideau de la rencontre entre l'US Orléans et le Paris Saint-Germain, finalement remportée par le club de la capitale (4-1). Comme lors du tour précédent, les équipes de Ligue 1 ont presque toutes tenu leur rang.

Mbappé porte le PSG à Orléans

Pas flamboyants, les Parisiens se sont malgré tout imposés sur le terrain de l'US Orléans, 12e de National 1. Un succès frappé du sceau de Kylian Mbappé, auteur d'un doublé et de deux passes décisives pour Gonçalo Ramos et Senny Mayulu. S'ils ont sauvé l'honneur en fin de match avec une tête de Nicolas Saint-Ruf, la marche était trop haute pour les Orléanais face aux champions de France, qui espèrent reconquérir un trophée qui les fuit depuis deux saisons.

Contrat rempli pour Nice et Monaco

En déplacement chez deux formations de Ligue 2, les clubs de la Côte d'Azur ont livré de sérieuses prestations. Les Aiglons ont fait le travail face à Bordeaux (3-2) avec une victoire acquise grâce à une réalisation d'Evann Guessan et un doublé de Morgan Sanson. Si le deuxième but girondin signé Gaëtan Weissbeck a relancé les espoirs des locaux à un quart d'heure de la fin, Nice mérite sa qualification après avoir aussi touché deux fois les montants.

De son côté, Monaco s'en est remis à un homme pour prendre sa revanche face à Rodez (3-1), son fossoyeur de la saison passée. D'abord buteur sur pénalty, Wissam Ben Yedder a redonné l'avantage aux siens après l'égalisation ruthénoise, pour s'offrir ensuite un coup du chapeau à la réception d'un centre du jeune Kassoum Ouattara. L'occasion pour l'international tricolore de rendre hommage à Azzedine Meguellatti, l'entraîneur qui l’avait repéré au futsal et lancé en CFA, décédé cette semaine.

Sortie de route pour Nantes

Le finaliste de l'an passé déjà à la trappe. Malgré le soutien de La Beaujoire, les Canaris sont tombés sur un os face à Laval (0-1). Un but a suffi à d'opportunistes Tangos pour jouer un mauvais tour au FC Nantes. Une réalisation signée Malik Tchokounté, de la tête, à la réception d'un centre du co-meilleur passeur de Ligue 2, Thibaut Vargas.

Après Lorient, battu par Sochaux en 32es de finale, Nantes est seulement la deuxième formation de l'élite à être éliminée par une équipe d'une division inférieure. Le Stade lavallois n'est pas le seul club de deuxième division qualifié puisque Valenciennes a disposé du Paris FC dans le Nord (3-1) et rallie les huitièmes de finale pour la première fois depuis 2012.

Le Puy Foot représentera le National 2

La performance de la journée est à mettre au crédit du Puy. Pensionnaires de National 2, les Auvergnats ont éliminé Dunkerque sans jamais vraiment trembler (2-1). Issiaka Karamoko a ouvert le score, avant de doubler la mise en renard des surfaces pour reprendre un pénalty envoyé sur le poteau par l'un de ses coéquipiers. Dans la zone rouge en Ligue 2, l'USLD n'a jamais comblé son retard, pas aidée par l'expulsion d'Aïman Maurer à l'heure de jeu.

Egalement au quatrième échelon national, Trélissac aurait pu disputer le titre de Petit Poucet du jour au Puy s'ils avaient tenu face à Brest. Mais ils ont été renversés par les Bretons malgré l'ouverture du score à la 75e minute (1-2).