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Del Bosque heureux, Martino fier de ses troupes

Le sélectionneur de l'Espagne, Vicente Del Bosque, considère que la qualification en demi-finale du Mondial, la toute première, est "un grand moment pour le football espagnol". Le sélectionneur argentin du Paraguay, Gerardo Martino, regrettait de son côté que son équipe soit passée de peu à côté de l'exploit mais estimait qu'au pays "les gens pouvaient être fiers" de ce premier quart de finale. Interviews croisées réalisées par l'AFP.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Del Bosque: "Un grand moment"

QUESTION: Voilà enfin l'Espagne en demi-finale d'une Coupe du monde...
REPONSE: "C'est un grand moment pour le football espagnol, c'est fantastique être parmi les quatre meilleures équipes du monde, c'est un succès à partager avec tout le football espagnol."

Q: Pourquoi avez-vous eu tant de mal à contourner la défense paraguayenne ?
R: "Le match a été très dur, mais c'est ce à quoi on s'attendait. Le Paraguay a été très bon, nous empêchant de développer notre jeu. Il faut les féliciter, c'est l'équipe qui nous a mis le plus en difficulté, mais à la fin nous avons fini par trouver l'ouverture. Nous n'avons pas joué un grand match aujourd'hui, mais mon équipe est toujours capable de battre n'importe qui."

Q: Que vous inspire la revanche de la finale de l'Euro-2008 en demi-finale ?
R: "Nous allons retrouver l'Allemagne, une équipe de premier ordre, comme nous. Nous espérons que ce sera une bonne publicité pour le football, et que nous pourrons nous qualifier pour la finale. Il y a trois équipes européennes en demi-finales, c'est un excellent résultat. Mais il n'y a pas tant de différences entre les footballs européen et sud-américain. Comme le Paraguay, le Chili avait très bien joué contre nous, nous rendant la partie difficile."

Martino: "Les gens à Asuncion peuvent être fiers"

QUESTIONS: Comment est votre vestiaire?
REPONSES: "Le vestiaire est comme il devrait être après des efforts  extraordinaires - nous avons donné tout notre coeur - pour un match perdu dans  les derniers instants... Nous avons tenu tête à l'Espagne, mais ce n'était pas  notre soir. Pourtant nous aurions pu nous qualifier, c'est ce que je ressens. Je  suis très fier de mes joueurs, retournons-nous sur les quatre années que nous  venons de passer. Je n'ai rien à leur reprocher, les gens à Asuncion peuvent  être fiers d'avoir été représentés par cette équipe. Mais je ne me sens ni  heureux ni satisfait, écrire l'histoire, c'était être là pour la dernière  semaine du tournoi..."
      
Q: Comment se sent Oscar Cardozo après son penalty manqué à 0-0?
R: "Très mal, c'est normal. Les joueurs doivent prendre leurs  responsabilités, ça arrive de rater un penalty, mais c'est impossible de ne pas  se sentir mal. Mais nous avons tous une part de responsabilité, c'est un sport  d'équipe... L'autre jour contre le Japon (en 8e) il a marqué le tir au but qui  nous a envoyé en quarts... Mais il est impossible de changer ses sentiments en  ce moment..."
      
Q: Qu'est-ce qui vous a manqué?
R: "Nous avons exercé un pressing tout le match, nous avons quelque fois  reculé, mais avec toujours deux joueurs prêts à contre-attaquer. Casillas a été  décisif, il a arrêté le penalty, une occasion en fin de match. Et puis je  voudrais dire que certaines décisions auraient pu changer le match, comme ce but  de Nelson Valdez (refusé pour un hors-jeu limite)... Mais bon, la Fifa nous  demandera pardon demain (allusion aux excuses du président Blatter à  l'Angleterre et au Mexique pour des erreurs d'arbitrage, ndlr)..."

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