Tour de France : une sécurité renforcée
Moins de public cette année, mais une sécurité renforcée. Les journalistes de France 2 ont suivi une équipe de la brigade cynophile et les motards de la Garde républicaine sur la Grande Boucle.
Avec son uniforme et son chien de berger, le Maréchal des logis-chef Rémi détonne dans l’atmosphère joyeuse et colorée du public du Tour de France. Qu'importe. Covid ou non, il faut assurer la sécurité. "À partir du moment où le comportement [du chien] va changer, je dois être attentif, parce que ça veut dire qu’elle a capté une odeur. Le kamikaze peut se dissimuler partout." En appui, un groupe d’intervention de 20 gendarmes est mobilisé, prêt à intervenir à tout moment. Le Tour de France reste cette année une cible potentielle des attaques, et la mission, sensible, nécessite une vigilance accrue.
La Garde républicaine balise le Tour
Pendant 3 semaines, 20 000 policiers et gendarmes sécurisent les routes. La mission de la Garde républicaine ? Protéger le peloton. Elle note les difficultés du parcours avant le départ. Ici, un passage à niveau, là, des spectateurs un peu trop turbulents. "Il y a toujours de la tension avec le Tour de France, c’est le monde. […] Il y a des communes où il y a peu de monde et d’un seul coup on se retrouve avec une foule très importante", explique l’adjudant-chef Smague. Moins d’angoisse toutefois cette année pour la Garde républicaine : avec les mesures sanitaires, l’accès aux principales ascensions a été restreint.
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