Tour de France : la spectatrice soupçonnée d'avoir provoqué la chute de nombreux cyclistes avec sa pancarte a "honte"
La spectatrice qualifie son acte de "bêtise".
La spectatrice soupçonnée d'avoir provoqué la chute de très nombreux cyclistes du Tour de France avec sa pancarte a exprimé sa "honte" lors de sa garde à vue qui a été prolongée jeudi 1er juillet, a indiqué le procureur de la République de Brest en conférence de presse le même jour. Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle voulait "adresser un message affectueux à l’intention de ses grands-parents", des inconditionnels du Tour de France. Elle dit aujourd’hui avoir "peur" des conséquences de son acte qu’elle qualifie de "bêtise". Elle est entendue dans le cadre d'une enquête ouverte pour "blessures involontaires avec incapacité n'excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence".
L'organisation du Tour de France retire sa plainte
Le procureur confirme que la femme de 30 ans s’est rendue d’elle-même à la gendarmerie mercredi 30 juin. Lors de la première étape du Tour entre Brest et Landerneau, cette spectatrice qui agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course a été percutée par le peloton et a provoqué la chute de nombreux coureurs à 45 kilomètres de l'arrivée.
Par ailleurs, l’organisation du Tour de France retire sa plainte. "Cette histoire prend des proportions folles, insensées", a regretté jeudi 1er juillet sur franceinfo Christian Prudhomme, le patron du Tour de France.
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