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ENTRETIEN. Peter Sagan : "Ma préparation a été bouleversée par le virus, mais je vais de l'avant"

Le Slovaque débute, samedi, la campagne de classiques flandriennes. Il a évoqué pour franceinfo: sport ses ambitions avec sa nouvelle équipe, TotalEnergies.

Article rédigé par Vincent Daheron, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Peter Sagan après l'entraînement avec le maillot de l'équipe TotalEnergies, en janvier 2022. (TEAM TOTALENERGIES / FRANCEINFO)

Peter Sagan a écrit l'histoire moderne du cyclisme. Recrue star de la formation vendéenne TotalEnergies à l'intersaison, le triple champion du monde entame un nouveau cycle dans sa carrière, le quatrième après Liquigas-Cannondale (2010-2014), de la Tinkoff-Saxo (2015-2016) et Bora-Hansgrohe (2017-2021).

Désormais coureur d'une formation française dans l'antichambre du circuit World Tour, le Slovaque doit s'habituer à ses nouveaux coéquipiers tout en apportant dans son bagage tous ses sponsors et équipementiers. Avant d'entamer la saison des classiques flandriennes, Sagan est revenu, pour franceinfo: sport, sur son adaptation.

Franceinfo: sport : Lors de votre arrivée chez TotalEnergies, en janvier, vous aviez avoué avec le sourire au journal L'Equipe avoir du mal à connaître les noms de vos coéquipiers. Est-ce que cela s'est arrangé depuis ?

Peter Sagan : Ceux que j'ai déjà vus, oui ! Pour les autres, je dois encore travailler et les rencontrer (rires). Vous savez, c'est dur de connaître le nom d'une trentaine de personnes si vous ne les rencontrez pas.

Comment vous sentez-vous au sein de ce nouvel environnement ? Pensez-vous que votre choix de rejoindre la formation vendéenne est toujours le bon ?

Oui, je suis très content, il y a une très belle atmosphère. Il y de belles personnes au sein de l'équipe. Tout est très organisé et bien préparé pour les courses. Je ne peux me plaindre, tout est bon ici.

Peter Sagan, alors avec Bora-Hansgrohe, le 17 mai 2021, lors du Tour d'Italie. (LUCA BETTINI / AFP)

Quelles sont les différences entre votre nouvelle équipe et votre ancienne, Bora Hansgrohe ?

Je dois apprendre le français (rires). Non, il y a beaucoup de gars qui parlent anglais donc il n'y a pas de problème pour communiquer. Il y a une belle ambiance de groupe. Au final, il n'y a pas beaucoup de différences car mes équipementiers m'ont suivi dans cette nouvelle aventure et des choses très importantes, comme le matériel, ne changent pas.

La semaine dernière, vous avez disputé votre première course avec TotalEnergies (sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var). Comment cela s'est-il passé pour vous ?

Pour une première, c'était assez dur pour moi parce qu'il y avait beaucoup de montées, c'était très vallonné. Je connaissais ces routes car j'habite à côté, à Monaco, mais c'était à bloc tout du long. Je suis quand même content d'avoir terminé cette course pour la première fois dans ma carrière.

Peter Sagan au départ de la deuxième étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, à Puget Théniers, le 19 février 2022. (LAURENT SANSON / LS MEDIANORD / AFP)

Vous avez contracté le Covid-19 début janvier. Est-ce que cela a perturbé votre préparation ?

Oui, j'ai été malade pendant plusieurs jours et je me sentais fatigué quand je montais sur le vélo pendant 10 ou 12 jours. Après, comme le Tour de San Juan, en Argentine, a été annulé, mon programme a de toute façon été modifié. J'étais aussi supposé faire un stage en altitude mais avec le virus je n'ai pas pu m'y rendre. Cependant, j'ai pu aller à la Grande Canarie où j'ai fait du bon travail pour préparer les courses mais je vais de l'avant maintenant.

Vous pensez-vous déjà prêt à gagner samedi sur l'Omloop Het Nieuwsblad ?

Je dis toujours : "Faites bien les choses et vous verrez demain". Ça devrait être une course vraiment dure. Les premières courses en Belgique sont vraiment spéciales. C'est vraiment un style différent des autres courses.

Quel sera votre rôle sur cette course : leader ou éventuellement coleader avec Anthony Turgis ?

On verra bien... On doit préparer la tactique et on saura ce que décident les directeurs sportifs.

Vous avez apporté dans votre bagage l'équipementier Specialized. Vos coéquipiers vous ont-ils parlé de cette nouveauté ?

Oui, beaucoup m'ont dit que les vélos étaient incroyables. Je trouve ça plutôt cool. Si tout le monde est content, je suis content.

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