Paris-Roubaix : "La nouvelle chicane rend la course encore plus dangereuse", tance Mathieu van der Poel

Tenant du titre et champion du monde, le coureur néerlandais fait partie de ceux qui n'approuvent pas la création d'une chicane à l'entrée du secteur pavé de la trouée d'Arenberg, afin de ralentir le peloton et de limiter les risques de chutes.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 1 min
Le Néerlandais Mathieu van der Poel, en conférence de presse avant Paris-Roubaix, le 5 avril 2024. (KURT DESPLENTER / AFP)

Le Néerlandais Mathieu van der Poel, grand favori à sa propre succession dimanche à Paris-Roubaix, a estimé, vendredi 5 avril, que la chicane mise en place à l'entrée du secteur pavé de la Trouée d'Arenberg va rendre "la course encore plus dangereuse". A la demande du syndicat des coureurs (CPA), Amaury sport organisation (ASO), l'organisateur, a installé cette chicane "pour ralentir la vitesse d'entrée dans celui-ci et limiter les risques de chutes sur les pavés", selon Thierry Gouvenou, le directeur de la course.

"C'est bien que les gens essaient quelque chose, mais à mon avis, ce n'est pas la bonne méthode, estime Mathieu van der Poel. Introduire cela la semaine précédant la course n'est pas non plus une bonne chose. Je ne me sens pas très à l'aise dans le peloton vers la forêt de Wallers, mais changer pour changer n'est pas toujours la meilleure chose à faire". Il avait déjà marqué sa désapprobation sur ses réseaux sociaux deux jours avant.

"A mon avis, la chicane rend la course encore plus dangereuse. Si vous partez 20e à l'entrée du secteur, c'est toujours bon. Avec la chicane, ce n'est pas le cas. Vers la 5e ou la 10e position, vous resterez immobile et vous perdrez une demi-minute", a-t-il annoncé. En contact avec Adam Hansen, le président du CPA, Mathieu van der Poel a "vu les options pour les années suivantes", qui "ont l'air bonnes, mais pas celle-ci."

Le leader de la formation Alpecin juge que le cyclisme devient globalement de plus en plus dangereux, fustigeant les décisions de certains organisateurs. "Il n'y aura jamais de sécurité totale et c'est dommage. Parfois, il faut aussi avoir de la chance. Par exemple, l'année dernière dans le Tour, il y a eu une arrivée sur un circuit. Pour moi, c'était l'une des arrivées les plus dangereuses".

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