Flèche wallonne 2023 : Tadej Pogacar et Demi Vollering pour confirmer, des Français ambitieux... Pourquoi il faut regarder la classique belge

La Flèche wallonne qui s'élance mercredi 19 avril depuis Huy, offre un plateau très riche dans la course féminine comme masculine, pour son édition 2023. Chez les femmes (en direct sur france.tv et sur France 4 à partir de 11h15) comme chez les hommes (en direct sur france.tv et à partir de 15h10 sur France 3), le peloton est garni de nombreux prétendants à la victoire en haut du mur.

Parce que Tadej Pogacar peut réaliser une nouvelle démonstration

L'Amstel Gold Race dimanche dernier, le Tour des Flandres au début du mois d'avril, rien ni personne ne semble, pour l'instant, en mesure d'arrêter Tadej Pogacar en 2023. Sur les courses d'un jour, il a montré sa capacité à attaquer de loin et a prouvé que rouler seul ne lui faisait pas peur. Sur la Flèche wallonne, les échappées ont rarement le dernier mot, mais les favoris ont, pourtant, tendance à se disputer la victoire lors de la dernière ascension du mur de Huy. Surtout, "Pogi" est très bien entouré par son équipe UAE-TeamEmirates, avec Georges Bennett, Diego Ulissi ou encore Marc Hirschi, ni plus ni moins que le vainqueur de l'édition 2020.

Parce que la concurrence est rude pour succéder à Marta Cavalli

Après un superbe doublé Amstel Gold Race-Flèche wallonne en 2022, Marta Cavalli, l'Italienne de chez FDJ-Suez, ne pourra pas rééditer son exploit cette année. Contrainte à l'abandon dimanche, elle peut encore conserver sa couronne, un an après avoir usé de malice et de sens de la course pour placer une attaque fatale dans les derniers mètres du mur de Huy. Bien épaulée par la Danoise Cecilie Uttrup Ludwig, elle sera néanmoins confrontée à de nombreuses prétendantes à la victoire.

Demi Vollering (SD Worx), sur un nuage actuellement, Lizzie Deignan (Trek-Segafredo), Annemiek van Vleuten (Movistar) ou Kasia Niewiadoma (Canyon//Sram) ont toutes le talent pour l'emporter dans la banlieue de Liège mercredi. Les jeunes Néerlandaises, Fem van Empel (Jumbo-Visma) et Shirin van Anrooij (Trek-Segafredo), annoncées comme des futures protagonistes majeures de la Flèche wallone, sont aussi présentes avec l'intention de s'imposer dès cette année. Les Italiennes Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) et Silvia Persico (UAE Team ADQ) sont aussi de la partie.

Parce que les Tricolores peuvent jouer les premiers rôles

Habitués des places d'honneur, ils étaient quatre dans le top 10 l'année dernière, les Français veulent jouer les trouble-fêtes en Belgique. En l'absence du triple vainqueur (2018, 2019, 2021) Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) et de Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën Team), deuxième en 2020 mais forfait de dernière minute à cause d'une bronchite, Warren Barguil (Team Arkéa Samsic), cinq fois dans le Top 10 ici avec notamment une 4e place en 2020, Guillaume Martin (Cofidis) ou Romain Bardet (Team DSM) représentent certaines des meilleures chances tricolores. Mais une équipe semble avoir les moyens de l'emporter en utilisant son plein potentiel : la Groupama-FDJ.

Avec David Gaudu et Valentin Madouas, la formation de Marc Madiot, possède deux candidats crédibles à la victoire. Chez les femmes, les espoirs français reposeront principalement sur les épaules de Juliette Labous (Team DSM), sixième du Tour des Flandres et auteure de trois top 15 sur les ardennaises l'an passé.

Parce que le mur de Huy sera encore le juge de paix

Sept ascensions pour les femmes, 11 pour les hommes, le programme de la Flèche wallonne est comme à son habitude, copieux. Avec un parcours 127,3 km, le peloton féminin réalisera une première boucle de 52 kilomètres, avant de passer une première fois par le célèbre mur de Huy (1,3 km à 9,6%), escaladé au total à trois reprises (comme les hommes).

Chez les messieurs justement, le parcours fera un peu moins de 200 kilomètres (194,2 km en tout), et proposera une belle résistance aux coureurs avec le même circuit à emprunter que les femmes mais réalisé une fois de plus en fin d'épreuve. Auparavant, le peloton effectuera près de 90 km sur lesquels il retrouvera la côte de Trasenster, puis la côte des Forges (1,3 km à 7,8%) sur une première partie de tracé long d'un peu plus de 90 kilomètres.