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L’heure du repos pour le Tour

Après deux semaines très usantes, les 169 rescapés de la 102e Grande Boucle goûtent à une journée de repos méritée et salvatrice. L’occasion de refaire du « jus » avant les Alpes qui s’annoncent terrifiantes.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Christopher Froome se repose (ERIC FEFERBERG / AFP)

Saviez-vous qu’il n’y a pas si longtemps que la deuxième journée de repos a fait son apparition sur le Tour de France ? Il y a 17 ans pour être précis. Lors du triste Tour de France 1998 qui peut se targuer d’avoir vu naître cette « avancée sociale ». Et c’est peu dire que les coureurs qui disputent le Tour de France cette année en ont besoin. Lors de la présentation du parcours en octobre dernier, Christian Prudhomme avait prévenu : « La plaine sera différente ». Et en effet, à l’exception d’une étape, celle arrivant à Fougères, de jour plus calme, il n’y a pas eu depuis le départ d’Utrecht. Même les étapes de transition ont disparu, la traversée du Massif Central s’est faite à vive allure et les corps sont usés, fatigués, meurtris même pour certains comme Jean-Christophe Péraud.

Rest day.... @letourdefrance A photo posted by Mark Cavendish (@markcavendish) on Jul 21, 2015 at 1:24am PDT

Rest day.... @letourdefrance

A photo posted by Mark Cavendish (@markcavendish) on Jul 21, 2015 at 1:24am PDT

Terribles Alpes​

Surtout, ce jour de repos arrive juste après une découverte « tranquille » des Alpes lundi et surtout avant quatre étapes terribles, avec en point d’orgue l’Alpe d’Huez samedi. Dès mercredi, les coureurs escaladeront pas moins de cinq cols et grimperont jusqu’à Pra-Loup (1620m) après être passés au sommet du Col d’Allos (2250m) et avoir affrontés sa descente très dangereuse. Une dernière semaine où le spectacle est (quasi) garanti et où les corps vont encore être mis à rude épreuve. C’est dire si la journée de repos de ce mardi est nécessaire.

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