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Championnats européens 2022 : "Mon objectif réel, atteignable, c'est deuxième, derrière Duplantis", concède le perchiste Renaud Lavillenie

Derrière l'intouchable Suédois, le Français figure parmi les favoris pour le podium du concours, qui démarre jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le perchiste français Renaud Lavillenie llors du meeting Ligue de Diamant League à Chorzow (Pologne), le 6 août 2022. (ARTUR WIDAK / AFP)

Il n'est plus le favori en saut à la perche, mais il entend encore livrer bataille. "Mon objectif réel, atteignable, sans se voiler la face, c'est deuxième, derrière Duplantis", a concédé Renaud Lavillenie lors d'un point-presse, mardi 16 août. "La hiérarchie est ainsi. Pour avoir vu ses concours il faut être capable de sauter 6,10 m pour lui mettre le doute. Je n'ai pas le niveau pour ça cet été", a précisé l'ex-recordman du monde (6,16 m) et champion olympique 2012.

A 35 ans, le Français ne s'avoue pour autant pas battu face au jeune prodige suédois. Les deux hommes se retrouvent, jeudi, en qualifications du concours de saut à la perche. "Je ne suis jamais venu sur une compétition pour faire 2e. Même quand tu es le meilleur, tout peut arriver. 'Mondo' est humain, une défaillance est possible, même s'il est quasiment imbattable à la régulière". Le Français a déjà remporté quatre médailles (trois titres) en cinq participations.

"De meilleures sensations qu'à Eugene"

En 2018, lors des championnats d'Europe de Berlin, Renaud Lavillenie a terminé troisième d'un concours de légende remporté par Armand Duplantis à 6,05 mètres, marquant l'avènement international du Suédois. Ce dernier a depuis été sacré champion olympique, puis champion du monde le mois dernier à Eugene (Etats-Unis), où il a établi un nouveau record du monde (6,21 m). Renaud Lavillenie a pris pour sa part la 5e place du concours (5,87 m).

Depuis, le Français a disputé deux concours, avec un zéro pointé sous la pluie de Chorzow (Pologne), le 6 août, et une deuxième place à Székesfehérvár (Hongrie) deux jours plus tard. Le retour des Mondiaux "a été dur, entre le voyage et le décalage horaire", explique le Tricolore. "Mais j'arrive à Munich avec de meilleures sensations qu'à Eugene. Je suis en train de monter en forme, je le sens. J'ai le podium pas loin", assure le perchiste, troisième aux bilans européens en 2022. La finale est prévue samedi soir.

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