La France pour confirmer face à une Russie décomposée
![Tony Parker à la mène de l'équipe de France face à la Russie (JEGAT MAXIME / MAXPPP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/3LNg9DjY5tueIApmixkRpfZwDss/0x142:2747x1688/432x243/2021/04/27/6087d8f3c2849_5f2addc580237_basket-euro-2015-france-russie-082015-basket-championnat-d-europe_83086cc5ae6bb79a7a48fb644b9be172.jpg)
On s'attendait à plus de facilité de la part des Français face à des équipes moins relevées que celles du groupe B qui accouchera de leur adversaire en huitièmes de finale (Serbie, Espagne, Italie, Allemagne, Turquie? ). En difficulté en défense pour ses débuts contre la Finlande, la troupe de Tony Parker a depuis rectifié le tir dans ce qui est sa marque de fabrique. Mais elle été notamment minée par un taux de réussite famélique à trois points (2/13), et n'a pas semblé totalement sereine contre la Pologne. même si elle n'a plus lâché l'avantage après avoir pris la main en fin de deuxième quart-temps.
A défaut d'être adroits, les Bleus doivent avant tout davantage tenter derrière l'arc, comme l'a répété Vincent Collet: "Si on ne tire pas, on ne représente pas de danger et la surface du terrain à défendre se réduit pour nos adversaires. Même si nous n'avons pas une équipe de lanceurs de couteaux, il y a quand même un juste milieu à respecter." Le sélectionneur a toutefois noté du mieux dans la construction offensive: "Il y a moins d'impatience que dans les premiers jours et en préparation." Mais il n'est pas encore satisfait du jeu et attend mieux, par exemple, d'un joueur comme Nicolas Batum, en panne d'adresse contre la Pologne. Ce qui fait que les Français même en étant dominateurs ne parviennent pas à "tuer" les matches ce qui leur permettrait de faire reposer les cadres et d'envoyer aussi de vrais messages à leurs adversaires. Avant la phase finale, où ils n'auront pas le droit de passer à côté, les Français ont deux matches pour hausser leur niveau de jeu.
Des Russes au bord du gouffre
Ils pourraient profiter du match contre la Russie, qui jouera sans doute son va-tout pour afficher davantage de constance. La Russie, au bord du précipice et minée par les absences, et qui n'a pas encore gagné le moindre match. Trois ans après avoir décroché le bronze aux JO de Londres, l'équipe russe n'est que l'ombre d'elle-même. Le brillant entraîneur Evgeny Pashutin, qui a repris la sélection après le désastre de la campagne 2013 (21e), a dû composer avec ceux qui ne sont plus là, en s'appuyant sur les expérimentés Vitaly Fridzon, Andreï Vorontsevich et les champions d'Europe 2007 Anton Ponkrashov et Sergey Monya.
La sélection russe qui a failli ne pas disputer la compétition à cause d'un problème entre sa fédération et la Fiba-Europe (fédération européenne), tentera de "faire de son mieux", selon son coach, pour rectifier le tir. Mais même une victoire pourrait ne pas être suffisante pour éviter une nouvelle élimination dès le premier tour.
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