24 Heures du Mans : la nuit est belle pour les Toyota, toujours devant au petit matin
Après 16 heures de course, les deux Toyotaétaient toujours en tête des 24 Heures du Mans à 8h du matin, dimanche.
On prend les mêmes et on continue ! Toujours en tête de la 89e édition des 24 Heures du Mans au petit matin du dimanche 22 août, les deux Toyota n'ont pas faibli durant la nuit, alors que l'Alpine a réussi à revenir dans le trio de tête après une fin de soirée agitée la veille.
La Toyota n°7 en première position, la n°8 deuxième dans le même tour (+37'501). Les rôles n'ont pas changé après 16 heures de course sur le circuit de la Sarthe. Grandes favorites dans la nouvelle catégorie reine des Hypercars, les voitures japonaises n'ont encore laissé aucune chance à leurs poursuivants, alors que l'arrivée de la course aura lieu à 16 heures locales.
CLASSEMENT GENERAL
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Heure 16
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La n°7 du quadruple poleman Kamui Kubayashi mène depuis samedi 16h13 et le départ officiel. Elle espère toujours maintenir le cap pour aller décrocher sa première victoire au Mans, et la première en Hypercar.
Derrière, la Toyota n°8 de Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley garde aussi le rythme, malgré un début de course chaotique pour la triple tenante de l'épreuve. Deuxième sur la grille de départ, elle a été heurtée par la Glickenhaus la n°708 au premier virage. Partie en glissade puis contrainte de s'arrêter pour réinitialiser ses systèmes, il lui a fallu seize tours pour retrouver sa position de départ.
La fiabilité au rendez-vous chez Toyota ?
Mais si le début de journée est serein pour les Toyota, reste à savoir si leur fiabilité sera au rendez-vous pour le reste de la course. "Avec la GR010, on peut encore découvrir des choses inattendues", prévenait vendredi le directeur technique de Toyota, Pascal Vasselon. "Sur tout ce qui est fondamental, on n'est pas inquiets, mais on n'est pas à l'abri d'une combinaison de circonstances qu'on n'a pas encore rencontrées avec cette voiture."
Le constructeur nippon est bien placé pour le savoir : sous l'ère des LMP1 hybrides entre 2012 et 2020, il lui a fallu attendre 2018 – et les départs des concurrents Audi et Porsche – pour s'imposer !
Leaders par catégorie
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La n°7, elle, a signé la pole et mené en 2017, 2019 et 2020, avant d'être privée de la victoire par des événements plus ou moins rocambolesques. Mais en terme de scénario fâcheux, l'Alpine n°36, principal outsider, a elle dû batailler pour retrouver la troisième place qu'elle tenait en début de course.
Peu après 23 heures, la voiture tricolore s'est retrouvée dans le bac à graviers après une glissade. La faute à une piste encore humide après les pluies de la soirée et qui a trompé Matthieu Vaxiviere, obligé ensuite de retourner aux stands.
Un coup dur qui a rétrogradé la n°36 à la huitième place, et fait un temps le bonheur de la Glickenhaus n°708. Mais une belle bataille entre les deux voitures dans la nuit a permis à Nicolas Lapierre et Alpine de regagner la troisième position à désormais 4 tours. Du côté des LMP2, les Oreca n°31 et 41, du Team WRT, étaient les mieux placées de leur catégorie dimanche matin.
De la pluie annoncé dimanche
Samedi, la course est partie à 16h13, après trois tours de formation au lieu d'un, pour permettre aux pilotes de prendre la mesure d'une piste détrempée après une heure de pluie. Pluie qui est revenue par intermittence dans la soirée avant de laisser place à une nuit douce. Selon Météo France, des averses pourraient à nouveau tomber sur le circuit de la Sarthe à partir de midi et jusqu'à l'arrivée de la course à 16 heures.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, cette édition se tient fin août plutôt que mi-juin, décalée afin d'accueillir 50 000 spectateurs (au lieu des 250 000 habituels), après un huis clos en 2020.
Cinq Hypercars, 24 LMP2 (des prototypes plus standardisés et moins rapides), 8 LMGTE Pro (dérivées de voitures sportives de série et représentant trois marques, Ferrari, Porsche et Corvette), 23 LMGTE Am (pilotées par des amateurs pour des écuries privées) et une voiture "innovante" (pilotée par deux pilotes paraplégiques) ont pris le départ, soit 61 équipages.
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