Accusée de mensonges sur l'école Littré, Amélie Oudéa-Castéra plaide "totalement" la bonne foi

Publié
Durée de la vidéo : 15 min
Polémique sur les propos d'Amélie Oudéa-Castéra : accusée de mensonges, la ministre plaide "totalement" la bonne foi
Article rédigé par France 2 - T.Sotto
France Télévisions
La ministre de l'Education nationale, invitée des "4 Vérités" sur France 2 mercredi, a déclaré avoir "naturellement" envisagé de démissionner.

Empêtrée dans une polémique depuis ses propos sur la scolarisation de ses enfants dans l'enseignement privé, Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2, mercredi 17 janvier. La ministre "regrette extrêmement vivement" d'avoir "blessé" et "heurté" les enseignants. "Je n'aurais pas dû tenir ces propos-là, et je n'aurais pas non plus dû nommer l'école Littré", a-t-elle ajouté, au lendemain d'une visite dans cette école publique parisienne où son fils aîné a été brièvement scolarisé en 2009.

Accusée de ne pas avoir dit la vérité et d'avoir injustement mis en cause l'école Littré, Amélie Oudéa-Castéra assure s'être "appuyée, avec la plus totale sincérité, sur le souvenir et sur le ressenti d'une expérience de maman d'il y a 15 ans". "Maintenant, les états statistiques du rectorat et, ce qui compte le plus, la parole d'une enseignante, me donnent tort. Dont acte", a-t-elle poursuivi. La ministre a indiqué plaider "totalement" la bonne foi dans cette affaire.

"J'ai la confiance aujourd'hui du chef de l'Etat"

Lors de sa conférence de presse mardi soir, Emmanuel Macron a défendu Amélie Oudéa-Castéra et a dit avoir de l'"indulgence" envers elle. Dans l'opposition, certains réclament sa démission. Interrogée sur le fait de s'être posée la question de démissionner, la ministre a répondu : "Oui, naturellement, bien sûr." "J'ai la confiance aujourd'hui du chef de l'Etat et du Premier ministre. Je suis toujours à leur disposition, parce que c'est l'Etat, le service public, l'Education nationale qui priment sur toute autre considération", a-t-elle assuré.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.