24 Heures du Mans : plateau relevé, polémique sur les pneus, stars présentes... Ce qu'il faut savoir sur la 92e édition
Une 92e édition record. La plus célèbre des courses automobiles du monde, les 24 Heures du Mans, s'élancera samedi 15 juin, à 16 heures. Au programme : un magnifique plateau avec les constructeurs les plus prestigieux de la planète, de Ferrari à Porsche, Peugeot ou encore Cadillac et BMW. Mais aussi une ribambelle de stars présentes pour la première fois sur la course mancelle, sans oublier Zinédine Zidane qui donnera le départ.
Un plateau très relevé
Du beau monde pour cette 92e édition. Pour la première fois, la classique mancelle accueille neuf constructeurs dans la catégorie reine Hypercar et comptera pas moins de 23 voitures, un record. Si beaucoup estiment que Porsche est la grande favorite pour dominer les 24 Heures du Mans cette année, le constructeur allemand devra se méfier de ses concurrents venus en nombre. Parmi eux, les habitués : Ferrari, qui l'avait emporté lors de la dernière édition, Toyota, Cadillac et Peugeot. Et les petits nouveaux : BMW, Lamborghini, Alpine et Isotta Fraschini, prennent cette année part à la fête.
La Porsche n°6 du Français Kévin Estre a signé la pole position après avoir remporté, jeudi soir, l'hyperpole devant la Cadillac n°3 de Sébastien Bourdais et la Ferrari n°51.
La polémique des pneus froids
Cette fois-ci, il n'y aura pas d'exception : faire chauffer ses pneus avant la course est formellement interdit, raisons écologiques oblige. Dangereux pour le pilote de la Ferrari n°50 Miguel Molina, qui estime qu'"on devrait revenir sur cette décision, parce que la sécurité n'est pas assurée à 100%." L'an dernier, la course avait eu droit à une dérogation car il y avait eu des accidents sur le circuit de Spa-Francorchamps, où les pneus froids étaient obligatoires. Cette "préchauffe" facilite la hausse de la température des gommes, en amont de la course, et juste avant que les pneus soient installés sur les bolides.
Une première pour Rossi et Schumacher
Valentino Rossi et Mick Schumacher, fils de Michael, figureront parmi les partants. Pour le premier cité, nonuple champion du monde de moto, c'est la première participation aux 24 Heures du Mans depuis son passage sur auto en 2021. Et pour Mick Schumacher, une étape de plus sur les traces de son père, qui a participé à l'édition de 1991, lors de laquelle il avait terminé 5e.
Chez les Français, Romain Grosjean prend également part à la course sarthoise. Passé à l'Indycar (course automobile américaine) depuis 2021, le Franco-Suisse participe pour la deuxième fois à la classique mancelle. Il avait déjà tenté l'expérience en 2010 mais n'avait pas terminé la course à cause d'un problème de moteur.
Zidane en "starter"
Après Lebron James pour le centenaire en 2023, place à Zinédine Zidane. Le mythique numéro 10 donnera le départ samedi 15 juin, à 16 heures. L'ambassadeur d'Alpine "est une icône, un sportif qui a marqué, de par son génie, des générations de passionnés. En cette année historique pour les 24 Heures du Mans, dotées d'un plateau sportif exceptionnel, nous ne pouvions rêver d'un plus grand 'starter'", avait déclaré Pierre Fillon, président de l'Automobile Club de l'Ouest, qui organise les 24 Heures du Mans. Il rejoint ainsi la longue liste des starters célèbres, tels que Rafael Nadal en 2018, Brad Pitt en 2016, Alain Delon en 1996 ou encore Steve McQueen en 1971.
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