Roland-Garros 2021 : expéditif, Daniil Medvedev se qualifie en huitièmes de finale pour la première fois de sa carrière

Daniil Medvedev a bien conjuré le mauvais sort sur terre battue. À le voir jouer, il prendrait peut-être même goût à cette surface qu'il a pourtant tant critiquée. Sur les courts de Roland-Garros, le Russe a enfin trouvé ses marques et s'est qualifié pour les huitièmes de finale en écartant l'Américain Reilly Opelka (35e mondial) en trois sets (6-4, 6-2, 6-4) et 1h38 de jeu, vendredi 4 juin. Une première pour Medvedev qui n’avait jamais franchi le stade du premier tour à Roland-Garros.

Et le Russe a été impérial sur le court Suzanne-Lenglen. En seulement une heure de jeu, le numéro 2 mondial avait déjà empoché les deux premières manches, 6-4, 6-2, en imposant solidement son jeu. Il lui aura fallu un peu plus de trente minutes pour clore l'ultime set, l'Américain faisant un peu de résistance. 

À l’aise sur ses frappes, Medvedev a parfaitement joué sa partition, réussissant même quelques coups de maître tels ses lobs parfaitement dosés face au géant Opelka (2,11 m) ou ses amorties déposées juste derrière le filet. L'élève de Gilles Cervara s'est aussi appuyé sur un service puissant : dix aces et près de 90% des points remportés derrière sa première balle. 

Maîtrise sans faille

Le schéma tactique de l’Américain n’a pas été suffisamment efficace face au Russe, qui l’a poussé à multiplier les erreurs. Opelka a d’ailleurs réalisé 36 fautes directes dans ce match contre 16 pour le plus Français des joueurs étrangers. Le géant américain, qui a pourtant tenté de le perturber, n'a pas su trouver de failles dans le jeu du numéro 2 mondial, en total maîtrise. 

Daniil Medvedev réalise pour le moment un très bon tournoi porte d'Auteuil. Le Russe n'a perdu qu'un set depuis le début de la quinzaine parisienne. Il retrouvera en huitièmes l'Américain Marcos Giron ou le Chilien Cristian Garín pour tenter de rêver un peu plus grand sur l'ocre parisienne... avec le soutien du public. Vendredi, le public du court Suzanne-Lenglen l'a ovationné à la fin du match, comme si les supporters français s'étaient trouvés un nouveau champion après la bérézina des Tricolores.