Cet article date de plus de trois ans.

Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : une compétition ultra-surveillée

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : une compétition ultra-surveillée
Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : une compétition ultra-surveillée Jeux Olympiques de Tokyo 2020 : une compétition ultra-surveillée (France 2)
Article rédigé par France 2 - C.Guttin, L.Krikorian, P.Miette
France Télévisions
France 2

À cinq jours de l'ouverture des JO de Tokyo, le spectre d'une épidémie qui pourrait toucher le village olympique apparaît, avec plusieurs cas détectés. Les Jeux s'annoncent comme une compétition atypique, avec des contrôles intenses et une circulation limitée. 

Pour partir couvrir les Jeux olympiques de Tokyo, il faut montrer patte blanche. Les étrangers n'ont pas le droit d'entrer sur le territoire japonais. "Pour que notre équipe puisse se rendre sur place, il a fallu obtenir (…) une accréditation officielle, nous avons dû faire deux tests PCR négatifs et surtout il a fallu prendre notre température quotidiennement, dix jours avant de partir", explique la journaliste France Télévisions Camille Guttin. Le traitement est le même pour tous les athlètes français. 

Des étrangers ultra-surveillés

Douze heures plus tard, à la descente de l'avion, les passagers sont dirigés par les autorités japonaises dans une file spéciale, où sont vérifiées les accréditations, puis direction le test PCR salivaire, obligatoire pour tous. Impossible de sortir de l'aéroport avant d'avoir été déclaré négatif. Interdiction également de prendre les transports en commun. Le lendemain matin, nouveau test avant la première journée de travail pour les équipes de France Télévisions, et une prise de température. Une application permet de localiser les journalistes et d'avoir accès à leur bilan de santé. Durant quatorze jours, ils ont l'obligation de rester sur le site olympique, où à l'hôtel. Seule une sortie express de quinze minutes est autorisée, dans les boutiques essentielles. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.