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Dopage en Russie : besoin d'un "consensus" pour une audience publique, indique le TAS

Un accord de l'Agence russe antidopage (Rusada), sera nécessaire pour que l'audience portant sur la possible exclusion de la Russie des prochains JO de Tokyo 2020 soit publique, a-t-on appris mardi auprès du Tribunal arbitral du sport.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (ANDREJ ISAKOVIC / AFP)

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a appelé lundi le TAS, qu'elle a saisi début janvier du dossier du dopage russe, à ce que les audiences pour déterminer si la Russie doit être exclue des prochains JO de Tokyo 2020 soient publiques. "Le TAS vient effectivement de recevoir une demande de l'AMA. Nous devons maintenant consulter Rusada à ce sujet", a expliqué à l'AFP Matthieu Reeb, secrétaire général du TAS. "Si un consensus existe en faveur d'une audience publique, le TAS validera très certainement ce choix", a-t-il ajouté.

Une autre audience publique du TAS, une mesure exceptionnelle, a eu lieu récemment, début décembre, celle concernant le nageur chinois Sun Yang, qui risque une suspension de 2 à 8 ans pour un contrôle antidopage rocambolesque. Le triple champion olympique est accusé d'avoir détruit son propre échantillon de sang avec un marteau. Mais l'accord de toutes les parties n'avait alors pas été nécessaire, la seule demande du sportif étant suffisante dans une procédure d'appel, ce qui n'est pas le cas du dossier de la Russie.

Le TAS, qui siège à Lausanne en Suisse, doit rendre une décision définitive concernant l'exclusion pour quatre ans de la Russie de toute compétition internationale, prononcée le 9 décembre par l'AMA pour sanctionner la "manipulation" de données de contrôles antidopage, remises à l'AMA par Rusada. Depuis sa création en 1984, le TAS, instance judiciaire suprême en matière sportive qui siège le plus souvent à huis clos, n'a connu que deux audiences publiques. Avant celle de Sun Yang qui s'était déroulée à Montreux (Suisse), la seule autre audience publique concernait la nageuse irlandaise Michelle Smith de Bruin, en 1999, déjà pour une affaire de dopage.

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