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Paris 2024 : le maire d'Hossegor se dit "prêt" à accueillir l'épreuve de surf si elle ne se déroule pas en Polynésie

Lors d'essais techniques en Polynésie française, en vue des épreuves de surf aux JO 2024, du corail a été brisé et les travaux mis sur pause. "Si on doit être l'un des plans B, on le fera avec grand plaisir", affirme Christophe Vignaud, le maire d'Hossegor.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Le surfeur Mikey Wright se qualifiant pour les quarts de finale du Quiksilver Pro France après avoir remporté la troisième manche du quatrième tour à Hossegor, en France, le 12 octobre 2018. (LAURENT MASUREL / MAXPPP)

"On a laissé sous-entendre auprès des instances que nous sommes prêts s'il y avait besoin", a affirmé mercredi 6 décembre sur franceinfo Christophe Vignaud, le maire d'Hossegor, commune littorale des Landes. Prêts à accueillir l'épreuve de surf des Jeux olympiques de 2024, alors que la Fédération internationale de surf a salué un peu plus tôt dans la journée la suspension des travaux à Teahupo'o. C'est sur ce site, en Polynésie française, que la compétition doit se tenir mais lors d'essais techniques vendredi 1er décembre, la barge prévue pour l'installation d'une nouvelle tour des juges a brisé du corail. Le gouvernement polynésien a donc mis en pause les travaux.

"Si on doit être l'un des plans B, on le fera avec grand plaisir", a insisté Christophe Vignaud. L'élu a pointé du doigt une contrainte : "Il faut bloquer un certain espace", alors même que "la population classique d'estivants" vient souvent en nombre pour profiter des plages de cette station balnéaire. Cependant, le maire se veut rassurant et rappelle que la compétition se tiendrait alors sur les plages de trois villes : Hossegor, Capbreton et Seignosse : "Sur les trois communes, on a suffisamment d'espace et de longueur de plage pour que les gens puissent en profiter".

Il garde à l'esprit l'avantage d'accueillir une telle compétition : "Avoir les Jeux olympiques dans un territoire, c'est quand même exceptionnel, donc si demain on nous appelle pour nous demander si on peut aider le comité organisateur, bien entendu que l'on regardera ça avec attention", confirme l'élu. Cela dit, il reste encore un bémol, qui avait déjà pêché au moment du choix du site retenu : il n'y aucune garantie d'avoir des vagues assez hautes pour une compétition olympique début août, sur la côte landaise.

Les sites de Lacanau en Gironde et de La Torche dans le Finistère, anciens candidats à l'accueil des épreuves de surf des Jeux, ont également déclaré mercredi 6 décembre être disposés à recevoir l'événement dans le cas où il ne pourrait pas se tenir à Tahiti.

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