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JO 2022 : le CIO appelle les participants à "une extrême vigilance" à un mois des Jeux, mais exclut toute hypothèse de report

L'instance olympique a assuré que l'événement aurait bien lieu aux dates prévues.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les Jeux olympiques de Pékin doivent débuter le vendredi 4 février 2022. (ZHANG TAO / XINHUA)

En même temps que les cas de Covid à travers le monde, c'est aussi l'inquiétude des sportifs et des organisateurs qui monte, à quelques semaines du coup d'envoi des Jeux olympiques. Le Comité international olympique a appelé mercredi 5 janvier, les participants aux Jeux de Pékin (4-20 février) à "une extrême vigilance", alors que l'actuelle vague de Covid-19 pourrait empêcher certains qualifiés de s'envoler pour la Chine.

Lors d'une réunion à huis clos avec les comités olympiques nationaux, les organisateurs des Jeux et les fédérations internationales, l'instance olympique a balayé toute perspective de report, assurant que tout était "sur la bonne voie pour la tenue de Jeux sûrs", selon un communiqué.

Limiter "au strict minimum" les interactions physiques

Mais face à la propagation rapide des variants Delta et Omicron du coronavirus, "nous devons tout faire pour que les athlètes ne soient pas privés de leur rêve olympique quelques jours avant leur départ", a souligné le patron de l'organisation, Thomas Bach. 

Le CIO a donc appelé "tous les participants aux Jeux" à "faire preuve d'une extrême vigilance", en suivant "dès maintenant" les consignes anti-Covid regroupées dans des manuels, qui préconisent en particulier de limiter "au strict minimum" les interactions physiques.

La récente vague de cas positifs sur le circuit féminin de ski alpin, pourtant un sport d'extérieur qui tourne sous "bulle" pour la deuxième saison d'affilée, a rappelé le risque de contaminations en cascade même parmi les sportifs vaccinés.

Des sportifs inquiets

"On n'arrive pas à tenir les bulles sanitaires, on croise plein de gens, nos hôtels sont aussi ouverts aux touristes, ça manque de cohérence. Un respect plus strict des bulles me paraîtrait plus judicieux", déplorait mercredi le slalomeur Clément Noël auprès de l'AFP.

"Il y a tellement de cas de Covid-19 qu'on a peur que ça nous tombe dessus à un moment donné, même si on fait hyper gaffe", avait ajouté le Français, qui n'envisage cependant "pas du tout" de manquer une étape de Coupe du monde alors que janvier concentre les classiques du circuit mondial.

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