Paris 2024 : le risque d'ingérence russe et la menace d'attentat jihadiste toujours aussi élevés en vue des JO, selon le renseignement

Le scénario le plus craint est celui d'un attentat par un islamiste isolé, loin des radars, commandité de l'étranger, selon les informations de France Inter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président de la FFSP se dit confiant quant à l'objectif d'atteindre le nombre suffisant d'agents de sécurité privée pour les JO. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS via AFP)

Le risque d'ingérence russe et la menace d'attentat jihadiste sont toujours aussi élevés en vue des Jeux olympiques de Paris, selon des informations de France Inter auprès des services de renseignement vendredi 12 juillet. Ces dernières semaines, ces services ont mis tous leurs moyens pour détecter le moindre signal d'une menace à venir sur les JO.

Parmi les menaces les plus sérieuses détectées, celle venue de Russie avec la crainte que le régime de Vladimir Poutine ne continue sa guerre informationnelle. Ces derniers mois, la Russie a en effet été accusée d'être derrière plusieurs opérations de déstabilisation, comme les cercueils déposés au pied de la tour Eiffel, ou les nombreux tags inscrits dans les rues de plusieurs arrondissements, ou encore les mains rouges peintes sur le Mémorial de la Shoah. Les responsables du renseignement français n'imaginent pas de trêve olympique sur ce sujet de l'ingérence russe, bien au contraire.

Une douzaine de donneurs d'ordre de l'EI en zone turco-syrienne

Mais au-delà de cette menace, le scénario le plus redouté pour les renseignements français, c'est la menace d'un attentat par un islamiste isolé, loin des radars et sous les ordres de personnes à l'étranger. Pour autant, il n'y a pas de projet terroriste détecté à ce stade, confie un haut responsable du renseignement, qui ajoute que certains des derniers attentats commis en Iran, en Afrique ou en Turquie n'ont pris que quelques semaines à être préparés.

Cette source ajoute qu'actuellement, une douzaine de donneurs d'ordre de l'État islamique sont recensés en zone turco-syrienne. Des personnes capables d'activer en Europe des petites mains embrigadées, prêtes à commettre des attentats. Ce scénario est le plus craint par les services de renseignement. Un scénario que les services du contreterrorisme intérieur et extérieur cherchent à entraver à tout prix.

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