Paris 2024 : une grève dans les hôpitaux serait "malvenue" à cette période, estime le chef de service du Samu 75

Invité jeudi sur franceinfo, le chef de service du Samu 75 estime que les structures hospitalières sont prêtes à faire face à l'afflux de patients pendant les Jeux olympiques.
Article rédigé par franceinfo
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Un véhicule du Samu de Paris, photo d'illustration. (NICOLAS LEPAGNOT / HANS LUCAS / AFP)

Une grève dans les hôpitaux sur la période des Jeux olympiques ou avant cette période serait "malvenue", selon Frédéric Adnet, le chef de service du Samu 75, jeudi 7 mars, sur franceinfo. Selon lui, il n'y a pas de "défaut de préparation, les plannings sont déjà faits à l'AP-HP, les personnels sont au courant de l'activité supplémentaire". Plus tôt jeudi, la numéro un de la CGT, Sophie Binet, a tiré la sonnette d'alarme par rapport à la situation des hôpitaux d'Île-de-France. Elle dénonçait "un afflux avec des millions de visiteurs à Paris" sans "moyens supplémentaires sur les hôpitaux franciliens".

"Il ne faut pas penser qu'on va être submergés, on a analysé l'impact dans les structures hospitalières aux Jeux olympiques de Londres en 2012, et l'impact sur les urgences, dans les services, est assez modeste", précise Frédéric Adnet. Le chef de service du Samu 75 ajoute également que "la population qui va arriver est en général jeune, en bonne santé et la population qui va partir de l'Ile-de-France est un peu plus vieille, celle qu'on accueille normalement".

Un plan a été préparé pour la période : "Pour les services d'urgence et de soins critiques à proximité des sites olympiques il y aura des gardes supplémentaires", expose Frédéric Adnet. Ces établissements fonctionneront "à 100% de leur capacité". Des incitations financières "sous forme de primes" sont également prévues pour les personnels qui vont travailler de manière supplémentaire pendant la période. Ces primes sont "en fonction de la catégorie professionnelle", explique-t-il et affirme qu'elles sont "significatives".

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