Paris 2024 : 32 actions de contestation empêchées sur le relais de la flamme olympique, annonce Gérald Darmanin
![La gymnaste ukrainienne Mariya Vysochanska a porté la flamme à Marseille, le 9 mai 2024. (SYLVAIN THOMAS / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/hVVKa3qpGN6c9lJ5FDdI6UcWaEw/0x36:3566x2041/432x243/2024/05/14/000-34ra3w4-664339860d8c2117387019.jpg)
En façade, le relais de la flamme olympique se déroule presque sans accroc depuis son arrivée sur le sol tricolore, mercredi 8 mai à Marseille. En coulisses, les forces de sécurité ont en revanche été sollicitées à de multiples reprises. Selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, 32 actions de "contestation" du relais de la flamme ont été déjouées depuis le 8 mai et "deux tentatives" d'entrer au "contact" de la flamme ont également été empêchées les 12 et 13 mai.
"Il ne s'agit pas d'attentats ou d'actes criminels, mais de contestation pour diverses raisons", a ajouté le ministre de l'Intérieur, lors d'un point presse place Beauvau, le 14 mai. Les "renseignements territoriaux ont pu intervenir pour empêcher l'affichage de banderoles par exemple", a-t-il illustré, sans donner le nombre d'interpellations liées à ces contestations. Trois drones ont en outre été "interceptés", "quatre télépilotes interpellés".
31 relayeurs écartés après enquête
Il a également dressé un nouveau bilan des enquêtes administratives de criblage menées par les autorités sur les personnes qui interviendront aux Jeux. À ce jour, 331 000 enquêtes administratives ont été menées (sur un total d'un million à réaliser), entraînant l'exclusion de 1 193 personnes.
Parmi elles, 30 fichés S, dont 13 liés à l'ultragauche, cinq à l'ultradroite, cinq à l'islamisme radical et sept pour ingérence étrangère, a-t-il expliqué. Par ailleurs, "plus d'une centaine de personnes", souvent des "bénévoles", ont été mises de côté à cause d'"antécédents judiciaires", a-t-il encore précisé. Sur les 11 000 relayeurs de la flamme olympique, 31 ont été écartés.
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