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En images JO 2022 : les photos marquantes des Jeux olympiques d'hiver de Pékin

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour

Avec des moments drôles, touchants, esthétiques ou historiques, Pékin s'est révélée aussi derrière l'objectif.

La joie de Quentin Fillon Maillet, les larmes de Mikaela Shiffrin, le décor surréaliste qui a accompagné l'épreuve... Autant de photographies qui ont marqué cette première semaine aux Jeux olympiques de Pékin.

Un véritable condensé d'émotions malgré une ambiance olympique atypique, sous bulle sanitaire. Retour en images pour prendre un grand bol d'olympisme.

18/20 au tir : mention très bien pour Quentin Fillon Maillet, devenu champion olympique de biathlon (20km), mardi 8 février, sous les yeux -émus- de Martin Fourcade. Un "mec en or" qui apporte à la délégation tricolore son premier titre à Pékin, après avoir remporté l'argent en relais mixte samedi 5 février. L'histoire ne dit pas si cette balle figée a atteint sa cible mais on a comme une petite idée... (TOBIAS SCHWARZ / AFP)
Il parait que, depuis la lune, on distingue la grande muraille de Chine. Zoi Sadowski a décidé d'aller le vérifier par elle-même. La Néo-Zélandaise de 20 ans a enflammé le snowpark de Zhangjiakou, le 6 février, en assurant un dernier run spectaculaire sur l'épreuve de slopestyle (92,88 points). De quoi décrocher la lune et offrir à la Nouvelle-Zélande son premier titre olympique aux Jeux d'hiver.  (MARCO BERTORELLO / AFP)
Au Wukesong Sports Centre de Pékin, le 6 février, la gardienne chinoise Zhou Jiaying avait l'oeil du tigre et l'esprit du dragon pour s'imposer, sur le fil, face au Japon. Si la Chine n'avait pas franchement la culture du palet jusqu'à présent, elle a pu compter sur tout un régiment de joueuses nord-américaines naturalisées pour l'occasion. Pour renforcer l'unité nationale, les noms occidentaux des joueuses ont été traduits en chinois. La gardienne de l'équipe chnoise, anciennement prénommée Kimberly Newell, évoluait ainsi en équipe du Canada lorsqu'elle était plus jeune. De quoi voir double. (LIU XIAO / XINHUA)
Dinigeer Yilamujian et Zhao Jiawen ont été les derniers porteurs de la flamme olympique, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin 2022. Pas de noms ronflants - la Chine en possède de toute façon peu dans les sports d'hiver - mais deux jeunes athlètes nés en 2001 et inconnus du grand public. Pour autant, leur désignation vaut autant pour leurs performances sportives que pour la symbolique politique puisque Dinigeer Yilamujiang est née dans la province autonome ouïghoure de Xinjiang, où la Chine est accusée de mener une politique de répression contre l'ethnie à majorité musulmane. La cérémonie d'ouverture cristallisait les tensions politiques, environnementales et sanitaires de l'évènement. (MANAN VATSYAYANA / AFP)
Prostrée dans la neige, au bord de la piste, Mikaela Shiffrin laisse couler ses larmes. Déjà sortie de piste en géant, lundi 7 février, c'est cette fois en slalom que l'Américaine, championne olympique en 2014 et archi favorite, est partie à la faute, mercredi 9 février, après seulement quatre piquets. Après trois jours d'épreuves aux JO de Pékin, les Etats-Unis n'avaient toujours pas accroché la moindre médaille d'or à leur tableau de chasse. Une première dans l'histoire des Jeux d'hiver. (ZHANG CHENLIN / XINHUA)
Entre les cheminées et les réacteurs désaffectés, de drôles d'oiseaux à spatules tutoient les airs, tourbillonnent dans le ciel pékinois et, pour les plus chanceux, se réceptionnent dans des figures de contorsionnistes. Ambiance irréelle au Big Air dont le sautoir, titanesque, s'inscrit au sein d'un ancien complexe industriel sidérurgique. La discipline, apparue cette année au programme olympique, a distribué les premières médailles de son histoire. Chez les femmes, il n'a manqué qu'un cheveux à Tess Ledeux pour accrocher l'or, la dernière breloque qui lui manque, à son tableau de chasse. Mais au troisième et dernier run, c'est la chinoise Eileen Gu lui rafle la breloque, pour 0,75 points. L'issue d'un scénario fou sur décor bétonné, qui interroge au passage l'impact environnemental de ces Jeux pékinois. (MANAN VATSYAYANA / AFP)
À chaque olympiade son lot de polémiques. Dans l'oeil du cyclone : les combinaisons du saut à ski, strictement encadrées par une réglementation qui en limite l'épaisseur, la perméabilité et surtout la longueur. Le concours de saut à ski par équipes mixte, qui faisait ses débuts aux Jeux olympiques, a été marqué lundi 7 février par les disqualifications de cinq participantes pour avoir porté des combinaisons jugées trop amples, censées donner un avantage aux athlètes dans les airs. L’Allemagne a ainsi vu sa star Katharina Althaus, vice-championne olympique en individuel la veille, disqualifiée. De quoi garder amèrement les pieds sur terre. (ODD ANDERSEN / AFP)
C'était le choc des rivaux dès la phase de poules du tournoi de hockey sur glace des Jeux de Pékin. Et au final, c'est le team USA qui a eu raison de son voisin canadien en s'imposant 4-2 après un match très tendu, en témoigne cet accrochage entre l'Américain Matty Beniers et le Canadien Mason McTavish. (KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP)
Le curleur américain Matt Hamilton a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux pour son look atypique. Moustache, cheveux sur les épaules, bedaine et tatouages sur l'avant bras, le champion olympique 2018, accompagné du lanceur John Shuster, n'en reste pas moins un grand compétiteur. Il a également expliqué que les racines de ce nouveau style étaient surtout une marque de soutien à l'association StacheStrong, une organisation caritative contribuant à la recherche sur le cancer du cerveau. (LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP)
Eileen Gu a fait le plein de médailles pour ses premiers Jeux olympiques. Native de San Francisco d'un père américain et d'une mère chinoise, elle a confirmé son statut d'étoile montante du ski acrobatique. Médaillée d'or sur le halfpipe et le big air, elle s'est aussi adjugée une médaille d'argent en slopestyle. (BOB STRONG / MAXPPP)
"Gehma ! Gehma !". Un sifflement, puis une comète. À 130 km/h sur la piste glacée du Yanqing Sliding Centre, les lugeurs se succèdent à un rythme effréné. Même à Pékin, les Allemands jouent à domicile. En 4 épreuves ils ont remporté... 4 titres. Mention spéciale à Natalie Geisenberger qui repart de Chine avec deux nouvelles médailles d'or pour élever son palmarès à 6 titres olympiques. Un record national. (JEFF PACHOUD / AFP)
À bonne distance des hockeyeuses, les "minions" de Pékin s'offrent un rare moment de détente pour admirer le match, derrière leurs visières de plexiglas. L'autre grand défi de ces olympiades est d'éviter toute propagation du Covid-19. La Chine a mis au point un protocole sanitaire dantesque et créé une bulle tout autour des structures olympiques... et de leurs bénévoles. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)
Le 7 février, Kamila Valieva devenait la première patineuse de l'histoire à réussir un quadruple saut sur une glace olympique, lors de l'épreuve de patinage artistique par équipes... Dix jours plus tard, au cœur d'une polémique pour dopage, la Russe craque sous la pression sur l'individuel et passe totalement à côté de son programme libre. Alors qu'elle était la grande favorite de la compétition, l'athlète de 15 ans termine sa performance en pleurs et au pied du podium. (Kyodo/MAXPPP)
"Trace la glace man !" Le bobsleigh jamaïcain est de retour aux Jeux Olympiques ! Il fallait remonter à 1998 pour trouver trace d’un équipage jamaïcain en bob à quatre, la catégorie reine. Le quatuor masculin avait alors inspiré le film "Rasta Rockett", succès populaire des années 90. La Jamaique a terminé bonne dernière des premières manches, mais l'essentiel était de participer. (SUN FEI / XINHUA)
Dernier run pour la "tomate volante". L'américain Shaun White a terminé son aventure olympique sur une quatrième place au halfpipe et raccroche le snowboard à 35 ans. Il laisse derrière lui un palmarès unique : treize médailles d’or en snowboard aux Winter X Games, deux autres en skate aux Summer X Games et trois titres olympiques. Dans l'aire d'arrivée, la tomate a laissé couler quelques larmes, bien moins artificielles que la neige du Genting Park. (MARCO BERTORELLO / AFP)
Kevin Rolland, porte drapeau tricolore, s'est offert un dernier vol à Zhangjiakou en finale du ski half-pipe. Moins de trois ans après avoir frôlé la mort dans une effroyable chute, le Français a achevé son épopée olympique sur une sixième place, le sourire aux lèvres. (DAI TIANFANG / XINHUA)
Après quatre minutes en fusion, le rêve d'une vie : Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron se sont adjugés le titre olympique le 14 février. Après avoir l'argent amer de PyeongChang, les Tricolores sont allés chercher le dernier titre qui manquait à leur incroyable palmarès, nouveau record olympique à la clé. De quoi mettre des paillettes dans leur vie olympique. (ANTONIN THUILLIER / AFP)
Aigle en approche ! L'Américaine Katie Uhlaender arbore un casque personnalisé lors de la descente de skeleton à Pékin. La victoire se joue parfois dans les détails. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)
Une dernière danse, en attendant Milan 2026. Après une formation en "V" lors de la cérémonie d'ouverture, c'est désormais en "O" que les tricolores ont clôturé leurs Jeux olympiques à Pékin, suivis dans leur joyeuse ronde par plusieurs nations. Une ode à la Victoire Olympique ? (WANG ZHAO / AFP)
Le flocon s'est posé dans son nid. Au tour de la flamme olympique de s'éteindre à Pékin, le 20 février, en clôture de ces Jeux olympiques d'hiver. (MANAN VATSYAYANA / AFP)

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