Un jour sans. Alors que les biathlètes français avaient jusqu'à présent brillé sur la piste de Zhangjiakou (un titre et deux médailles d'argent), les quatre tricolores engagées dans le sprint féminin des Jeux olympiques de Pékin, vendredi 11 février, ont connu des difficultés sur les skis et au tir. Auteure d’un sans-faute et très rapide sur les skis, Marte Olsbu Roeiseland a décroché l’or olympique, devant la Suédoise Elvira Oeberg et l’Italienne Dorothea Wierer. La Norvégienne a activé le mode turbo vendredi. La leader du classement général de la Coupe du monde a terminé la course avec plus de 30 secondes d'avance sur Elvira Oeberg, pourtant très bonne skieuse. La Suédoise et Dorothea Wierer ont elles aussi réussi un sans-faute.Roeiseland remporte sa troisième médaille à Pékin, après celle en or obtenue sur le relais mixte et celle en bronze sur l’individuel."Et ce n'est pas fini", a-t-elle réagi au micro de France Télévisions.Les Françaises handicapées pour la poursuiteEn plus de son sacre olympique, Marte Olsbu Roeiseland prend une belle option pour la poursuite, puisque sa victoire du jour lui donnera le droit de s’élancer en première position dimanche. A l'inverse, les Françaises seront handicapées par leur classement du jour. La première des tricolores, Anaïs Bescond, a terminé neuvième, et s’élancera avec 1'08 de retard sur la gagnante du jour. De leur côté, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon ont commis trop d’erreurs au tir, ce qui a rallongé leur course de plusieurs tours sur l’anneau de pénalité. La plus grande déception du jour revient à Anaïs Chevalier-Bouchet, double médaillée à Pékin. Elle a terminé au-delà de la 60e place et n’est donc pas qualifiée pour la poursuite. "J’étais absente aujourd’hui, je n’arrivais pas à rentrer dans ma course dès les premiers mètres (…) Au tir, je n’étais pas là, je n’ai pas réussi à me battre", a-t-elle regretté à l’issue de la course.