Attentat déjoué à Saint-Étienne : le suspect était-il en contact avec des djihadistes ?

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L'attentat déjoué vendredi 31 mai à Saint-Étienne (Loire), visait une épreuve des Jeux olympiques. Le suspect est un Tchétchène de 18 ans qui n'était pas connu des forces de renseignement.
Attentat déjoué à Saint-Étienne : le suspect était-il en contact avec des djihadistes ? L'attentat déjoué vendredi 31 mai à Saint-Étienne (Loire), visait une épreuve des Jeux olympiques. Le suspect est un Tchétchène de 18 ans qui n'était pas connu des forces de renseignement. (France 2)
Article rédigé par France 2 - H. Puffeney, A. Boutet, S. Lerch, P. Ngankam
France Télévisions
L'attentat déjoué vendredi 31 mai à Saint-Étienne (Loire), visait une épreuve des Jeux olympiques. Le suspect est un Tchétchène de 18 ans qui n'était pas connu des forces de renseignement.

Le suspect avait une cible bien identifiée. Il voulait s'attaquer aux abords du stade Geoffroy-Guichard pendant les épreuves olympiques pour s'en prendre, en martyr, aux spectateurs et aux forces de l'ordre. Rokhman B., un Tchétchène de 18 ans, inconnu des services de renseignement, était-il en contact avec des djihadistes ? Sur son téléphone, les enquêteurs ont retrouvé des échanges sur des messageries chiffrées avec des individus connus des services. Mais pour l'heure, aucune cellule terroriste n'a été identifiée.
 

Des menaces pendant les JO ?

 

Depuis 2018, trois attentats en France ont été commis par des terroristes d'origine nord-caucasienne, à Paris dans le quartier de l'Opéra, ou encore les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Lors de ces attaques, les hommes armés de couteaux passent à l'acte seuls. Une menace isolée et dont difficile à évaluer, qui risque de s'accroître pendant les Jeux olympiques. Depuis 2017, 50 attentats ont déjà été déjoués, selon le ministère de l'Intérieur.

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