France-Suisse : Koundé, Digne et Thuram absents, système tactique, conditions de vie… Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Didier Deschamps
Le sélectionneur de l’équipe de France s’est présenté en visioconférence de presse à la veille du huitième de finale entre les Bleus et la Suisse et a notamment évoqué plusieurs absences pour ce match.
Ils ont échappé à l'orage de Bucarest. Les joueurs de l’équipe de France se sont entraînés pour la dernière fois à la veille de leur huitième de finale face à la Suisse. Dans la National Arena de Bucarest, qui accueillera 24 000 supporters lundi 28 juin, dont un peu plus de 1 500 Français, deux Bleus étaient absents de la pelouse : Jules Koundé et Lucas Digne. "Je peux vous confirmer qu’ils ne seront pas disponibles", a expliqué Didier Deschamps en visioconférence de presse, après le passage d’Hugo Lloris.
Marcus Thuram ne sera pas de la partie non plus. Touché aux adducteurs, l'attaquant du Borussia Mönchengladbach s'est entraîné à part. Koundé a également des soucis aux adducteurs, tandis que Digne se remet encore de sa blessure aux ischios contractée lors de France-Portugal (2-2).
Les deux hommes se sont contentés de faire du vélo au bord de la pelouse. Deschamps a cependant précisé que Lucas Hernandez, gêné à un genou depuis le début de la compétition sera apte pour le match contre la Suisse. Lors de l’entraînement à la National Arena, l’arrière gauche du Bayern Munich était au milieu de ses coéquipiers.
Un changement de système ?
Avec l’absence de Digne et un Hernandez diminué, Deschamps peut être tenté de passer à une défense à trois défenseurs et placer Adrien Rabiot en piston sur le côté gauche. Interrogé sur cette hypothèse, le sélectionneur a immédiatement éludé le sujet : "C’est une option, qui peut être prise ou pas". Mais le coach des Bleus se veut ambitieux avant d’affronter la Suisse : "Je ne m’adapte pas à l’adversaire, j’analyse les points forts et les points faibles et quand je fais un choix de départ, c’est pour être dangereux pour l’équipe adverse."
Le stade du match de demain (21h sur TF1) #FRASUI #FiersdetreBleus pic.twitter.com/9UfNwqG4Mg
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) June 27, 2021
L’équipe de France pourrait se vouloir conquérante demain face à la Nati, à la manière de son match face à la Hongrie, même si le résultat n’avait pas été concluant (1-1). Elle aura peut-être à s’adapter à de nouvelles conditions. Après l’étouffante chaleur de Budapest, la pluie de Bucarest pourrait s'inviter. Les joueurs l'ont évité de peu ce dimanche soir pour la séance d'entraînement, mais la météo pourrait se montrer capricieuse lundi et de fortes chaleurs sont encore attendues.
Un clin d'œil à la génération 84
Confronté à des conditions compliquées depuis le début de la compétition, Deschamps a relativisé. "On fait face par rapport aux situations qu’on a à gérer pour optimiser la récupération tout en sachant que les organismes ont été très sollicités par rapport à l’intensité dans les matches", a exposé le sélectionneur.
Mais alors que plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer des injustices dans cet Euro en raison de la longueur des trajets ou du climat dans certaines villes, Deschamps a rétorqué : "Ne comptez pas sur moi pour parler d’inégalités. (…) On a été confrontés à des chaleurs caniculaires. D’autres équipes ont eu des trajets très longs. Certains ont des avantages, d’autres des inconvénients. Mais je ne vais pas me plaindre."
Le sélectionneur des Bleus est concentré sur son objectif, à savoir rallier les quarts de finale alors que pour la première fois de la compétition, les joueurs pourraient faire leurs valises et rentrer chez eux en cas de défaite. Mais Deschamps compte sur ses joueurs pour imiter l’équipe de France 1984, à destination de laquelle il a eu une pensée pour conclure ce point presse : "Je veux faire un clin d’œil à nos aînés, qui ont remporté l’Euro il y a 37 ans. Encore un grand bravo à eux." Le sélectionneur aimerait sans doute que ces aînés adressent à leur tour leurs félicitations à son groupe, le 11 juillet prochain.
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