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Euro 2021 : l'Italie vient à bout de l'Espagne aux tirs au but et se qualifie pour la finale

Habituée à maîtriser le jeu depuis le début de l'Euro 2021, l'Italie a montré face à l'Espagne en demi-finale mardi soir à Londres qu'elle pouvait souffrir et quand même s'imposer (1-1, 4-2 t.a.b).

Article rédigé par Andréa La Perna, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Federico Chiesa a libéré l'Italie en demi-finale de l'Euro 2021 contre l'Espagne le 6 juillet 2021 à Londres. (FRANK AUGSTEIN / AFP)

Le braquage a failli tourner court, mais à la fin c'est elle qui a exulté. Dominée pendant 120 minutes, l'Italie a fini par avoir la peau de l'Espagne aux tirs au but (1-1, 4-2 t.a.b), mardi 6 juillet en demi-finale de l'Euro 2021. Après avoir étalé leur aisance dans la création et la maîtrise du jeu, les joueurs de Roberto Mancini ont montré qu'ils étaient capables de souffrir pour gagner, quitte à laisser la possession du ballon à l'adversaire.

Car c'était la grande question d'avant match. Laquelle de ces deux équipes habituées à dicter le jeu finira-t-elle par s'accaparer le cuir ? Au bout de cinq minutes de jeu, la réponse était donnée avec une Espagne dominatrice et l'Italie poussée à jouer à contre-emploi. Mais les joueurs de Luis Enrique n'ont jamais réussi à en profiter en première période, malgré 65% de possession et un seul tir subi. Surtout, ils ne se sont procuré qu'une seule occasion franche avec une frappe à bout portant de Dani Olmo repoussée sur sa droite par un Gianluigi Donnarumma parti très vite au sol (25e).

L'Espagne prend la porte

La pause a permis aux Italiens de retrouver un peu de sérénité et surtout de régler le problème du positionnement d'Olmo, constamment libre entre les défenseurs et les milieux de terrain grâce à son rôle de faux numéro neuf. Alors que la Roja continuait à confisquer le ballon sans concrétiser sa domination, la punition est arrivée du pied de Federico Chiesa. Libérateur en prolongation contre l'Autriche en huitièmes de finale (0-0, 2-1 a.p), l'ailier de la Juventus Turin l'a joué opportuniste avant de décocher une frappe enroulée imparable, laissant Unai Simon médusé devant son but (60e).

Alors que le braquage était en bonne voie, les joueurs de Roberto Mancini n'ont réussi à conserver l'avantage au score que vingt minutes. Jusqu'à présent guidés par la lumière du prodige Pedri, qui a dû attendre la 102e minute pour rater sa première passe, les Espagnols s'en sont remis à Alvaro Morata, entré en jeu deux minutes après l'ouverture du score. Critiqué pour sa versatilité, ce dernier a surgi dans le cœur de la défense italienne après un service inspiré de Dani Olmo à dix minutes de la fin du temps réglementaire (80e).

Comme face à la Croatie et la Suisse lors de ses deux premiers matchs de la phase finale, le sort de l'Espagne s'est dessiné en prolongation. Mais cette fois l'exultation a laissé place à la désillusion. La punition est tombée aux tirs au but après avoir trop dominé stérilement jusqu'à la 120e minute.

Alors qu'Unai Simon avait arrêté la première tentative de la séance de Manuel Locatelli, les ratés de Dani Olmo et d'Alvaro Morata ont condamné les Espagnols à assister, médusés, à l'explosion de joie italienne. Désormais invaincus depuis 33 matchs, les hommes de Mancini ont une dernière marche à gravir pour s'offrir un deuxième titre européen, après 1968.

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