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Sept choses que vous ignorez peut-être sur Nabilla

La star de la téléréalité a été placée en garde à vue vendredi, soupçonnée d'avoir frappé son compagnon à l'aide d'un couteau. Francetv info revient sur son parcours.

Article rédigé par Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6 min
Nabilla Benattia assiste à un défilé de Jean Paul Gaultier, le 28 septembre 2013, à Paris. ( JACQUES BRINON / AP / SIPA)

La carrière de Nabilla Benattia pourrait marquer un coup d'arrêt. La star de la téléréalité a été placée en garde à vue, vendredi 7 novembre, soupçonnée d'avoir blessé son compagnon, Thomas, avec un couteau*. Petit retour en arrière. Nabilla, c'est d'abord une réplique : "Non, mais allô quoi !"Quatre petits mots pour un accès à la célébrité. 

Depuis son passage dans l'émission Les Anges de la téléréalité sur NRJ 12 en 2013, la bimbo a parfaitement utilisé son image pour faire la une des magazines people. Si elle met en scène une partie de sa vie à la télévision, certains détails de son passé restent de l'ombre. Francetv info revient sur sept éléments méconnus du parcours de Nabilla.

"Enfant gâté", elle a un rapport particulier à l'argent

Nabilla passe son enfance à Juvigny (Haute-Savoie) entourée de sa mère et de son père, qui travaille en tant que fonctionnaire à l'ONU. Mais ses parents divorcent et elle décide de partir avec sa mère à quelques kilomètres de là, à Genève (Suisse). Pendant que celle-ci travaille comme assistante bancaire, l'adolescente commence à découvrir le monde de la nuit dans les boîtes genevoises. Elle dépense alors son argent sans compter, selon certaines de ses anciennes "amies" qui se sont épanchées dans Le Point : "Elle roulait sur l'or et se montrait très généreuse avec ses amis. Elle payait à boire à tout le monde."

Nabilla a développé très tôt un rapport particulier à l'argent, notamment au contact de ses grands-parents, qui se montraient très généreux. Dans Public, sa maman témoigne : "Elle a un petit côté enfant gâté. Ils la gâtaient plus que de raison." Expliquant au magazine people avoir la même tendance à dépenser son argent dans des vêtements de luxe, son frère livre une autre version de leur enfance : "On vient d'un milieu modeste, on a une revanche à prendre." 

Fragile, elle a été marquée par le divorce de ses parents

"Mon enfance, c'est le cul entre deux chaises, le cul entre deux cultures totalement différentes", lâche Nabilla sur NRJ 12 au sujet du divorce de ses parents. Entre une mère italo-corse et un père algérien, elle a parfois eu du mal à se construire. "Avec un papa musulman, une maman chrétienne et une grand-mère juive, c'était compliqué. D'autant que les trois sont à fond dans leur truc", détaille-t-elle à Libération.

Dans ses multiples déclarations, elle ne cache pas sa mésentente avec son père, qui lui reproche son mode de vie. "Il n'aimait pas quand je me maquillais et tout. Il fallait que je m'habille avec des trucs assez larges", explique-t-elle au quotidien. Des raisons qui expliquent le choix de vivre avec sa mère au moment du divorce. "Si je n'étais pas restée avec ma maman, je serais devenue la reine du tajine, je serais la couscoussière, avec trois maris et douze enfants", explique-t-elle à Public.

Sans diplôme, elle est élue miss salon de l'auto en 2011 

La célébrité du petit écran se fâche rapidement avec le système scolaire. "Nabilla ne venait pratiquement jamais en cours. Elle a abandonné le cycle d'orientation, c'est-à-dire l'école obligatoire, à 15 ans. Déjà, elle nous confiait vouloir devenir célèbre et gagner beaucoup d'argent", assure l'une de ses anciennes connaissances au Point. Si elle n'a pas décroché de diplôme prestigieux, la jeune femme a tout de même suivi des cours d'anglais dans une école privée.

Nabilla s'est aussi confrontée à plusieurs expériences professionnelles. Hôtesse pour le stand Peugeot, elle est élue miss salon de l'auto à Genève en 2011, toujours selon Le Point. Plusieurs personnes ont également affirmé qu'au cours de cette période, Nabilla avait arrondi ses fins de mois en tant qu'escort girl, autrement dit, en tant que prostituée de luxe. La starlette dément à plusieurs reprises, justifiant ses revenus de l'époque par la générosité de sa grand-mère. Mais le doute est resté après le témoignage dans 20 Minutes d'un Français de 40 ans affirmant avoir eu recours à ses services.

Audacieuse, elle débute sa carrière sur un mensonge

Très vite, la Genevoise est attirée par les paillettes. A 14 ans, elle apparaît dans un clip du chanteur Willy Denzey. "J'étais toute blanche. J'étais sans seins. (...) Quand je vois cette planche à pain, ce n'est pas une image que j'aime de moi", raconte-t-elle sur NRJ 12. Elle s'inscrit alors dans une agence de mannequinat et décroche, dès l'âge de 15 ans, ses premiers contrats.

Mais c'est avec la téléréalité que la carrière de Nabilla va s'envoler. Rusée, elle participe en 2009 à l'émission L'amour est aveugle sur TF1 en modifiant légèrement son âge pour s'inscrire, afin de ne pas laisser passer sa chance. "J'avais 16 ans et demi. J'ai fait croire que j'avais 18 ans", explique-t-elle sur NRJ 12. La suite est connue de tous. Elle enchaîne deux saisons dans l'émission Les Anges de la téléréalité, avant d'obtenir, avec Allô Nabilla, sa propre émission où elle met en scène sa famille pendant quatre saisons.

Habile, elle possède un sens aiguisé des affaires

Est-elle une fine lame ou un mannequin superficiel ? Les témoignages s'opposent sur le niveau intellectuel de Nabilla. "Si elle a dit 'la guerre mondiale de 78', ne vous y fiez pas, elle est intelligente. Nabilla sait ce qu'elle veut. Elle a une vraie soif de célébrité", assure au Parisien Stéphane Joffre, directeur des programmes de NRJ12. "Quand on a de l'humour, pour moi on n'est pas bête", complète une de ses amies, la réalisatrice Lisa Azuelos, sur France 5.

Quand elle reste bouche bée devant une chronique de Stéphane de Groodt sur Canal+ en demandant une traduction, Nabilla jouerait donc un rôle. Dans son désir de popularité, elle chercherait en permanence la déclaration pouvant faire le buzz sur internet. Exemple avec cette phrase au sujet de Jean-Marie Le Pen dans le portrait que Libération lui consacre : "Eh, t’as vu que Jean-Marie Le Pen a dit que j’avais trop des beaux seins. Franchement, il est trop marrant ce mec !"

Nabilla sait très bien où elle va, confirme au Parisien le producteur des Anges de la téléréalité, Fabrice Sopoglian. Elle a déjà créé sa ligne de vêtements pour Blooshops et n'a pas hésité à déposer sa réplique "Allô quoi" sur le site de l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI). Une riche idée pour protéger son capital étant donné que des marques comme Ikea, Oasis ou Dia ont utilisé la référence "Allô quoi" dans leurs publicités, explique Challenges.

Perfectionniste, elle n'a pas un corps 100% naturel

Très vite, Nabilla comprend qu'il lui faut attirer les regards si elle veut capitaliser sur son image. A 18 ans, elle décide de modifier avantageusement sa poitrine. "Mon corps ne correspondait pas à ma personnalité. Je m'étais toujours imaginée avec une grosse poitrine. Plus jeune, je n'avais pas grand-chose à revendiquer, contrairement à mes copines", explique-t-elle à Libération.

Sur le plateau du Grand Journal de Canal +, elle évoque un "investissement" et elle affirme au passage que tout le reste de son corps est naturel. Mais au journal Le Point, des anciennes "amies" assurent que la bimbo ne s'est pas arrêtée aux seins : "Elle s'est fait refaire deux fois le nez, la première opération était ratée, puis les dents, les lèvres, les pommettes."

Sanguine, elle a déjà eu affaire à la police

Nabilla n'en est pas à ses premiers ennuis judiciaires. Un mois de prison pour escroquerie, une bagarre de rue à Miami (Etats-Unis), un crachat sur un agent SNCF, une chambre d'hôtel saccagé... La starlette a démontré son caractère sanguin à de nombreuses reprises. Plus inquiétante au regard de son actualité, cette déclaration au journal Libération : "Je peux tuer quelqu'un, facile. En amour, faut pas me faire du mal."

[EDIT] Nabilla Benatia a été condamnée le 19 mai 2016 à 24 mois de prison, dont six ferme, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. La jeune femme de 24 ans a été reconnue coupable par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) de "violences volontaires aggravées" sur son conjoint Thomas Vergara. Après avoir passé un mois en détention préventive, les cinq mois restants ont été aménagés. Le parquet avait requis 8 mois de prison ferme.

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