Patrimoine : à la découverte des chalets des cimes
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Accrochés à la pente, ils semblent observer le paysage. Regroupés en hameaux ou isolés dans les alpages, les chalets font partie de la carte postale montagnarde. Faits de pierres et de bois, ils racontent l’histoire de ceux qui les habitent et y travaillent. Bertrand Aguettand est éleveur. Il a hérité du chalet de son grand-père, une grande bâtisse qui épouse la forme du terrain. Les brebis ne sont jamais très loin de leur propriétaire. "J’habite avec mes bêtes", se réjouit l’éleveur passionné.
Une vie simple
Souvent, ces chalets ont été transformés au fil des années. Certains ont pourtant conservé leur aspect d’origine avec leur couverture patinée par le temps. Les toitures sont composées de centaines de petites planches de bois, appelées ancelles ou tavillons. Louis Bernard-Granger est menuisier, l’un des rares à fabriquer encore des tavillons en épicéas. D’une vallée à l’autre, dans le massif du Beaufortain, les chalets étaient aussi construits avec des matériaux disponibles sur place. La vie simple était marquée par la rigueur des hivers.
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