Notre-Dame de Paris : la progressive renaissance de la flèche
:quality(50)/2023/07/21/64ba923c808a4_notre-dame.png)
Derrière un échafaudage à Val de Briey (Meurthe-et-Moselle) se trouve l’un des assemblages les plus complexes de la charpente de la flèche de Notre-Dame : 285 pièces de chêne massif sont réunies ici, afin de former le fût. Une structure octogonale unique, qui constitue la partie basse du chef-d’œuvre imaginé par Viollet-le-Duc. "Cet élément correspond à un seul quart de la flèche. On a un seul poinçon, qui est la pièce centrale, en plein milieu, qui aujourd’hui fait 14 mètres de haut", détaille Laurent Biet, chef d’atelier et de chantier.
Répétition générale
La découpe des poutres et la réalisation des assemblages du fût ont nécessité plus de 10 000 heures de travail. L’ouvrage a été confié à une quarantaine de charpentiers expérimentés, issus de quatre entreprises. Tous travaillent ici depuis le début de l’année 2023, et s’inscrivent avec humilité dans les pas des ouvriers du XIXe siècle. "(…) C’est une vraie répétition de ce qu’on va faire sur le chantier. On va ensuite commencer à poser le fût à partir de début août, jusqu’à mi-septembre", explique Aurélien Lefèvre, directeur général de "Cruard Charpente".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.