Santé : un potentiel nouveau traitement de la maladie d’Alzheimer, mais pas sans risques
"Il faut rester prudent", prévient le médecin et journaliste Damien Mascret, présent sur le plateau du 12/13, vendredi 21 juillet. "D’un côté, on comprend l’enthousiasme des neurologues, parce qu’ils ont vu les plaques amyloïdes dans le cerveau, des marqueurs de la maladie d'Alzheimer, qui diminuait de 88%. Mais d’un autre côté, les symptômes ont finalement été très peu ralentis chez les malades, qui ont quand même continué de s’aggraver", explique-t-il, précisant que seuls quelques mois sur l’évolution de la maladie ont été gagné.
Des risques
Le traitement n’est par ailleurs pas sans risque, puisqu’"il y a eu deux fois plus de microhémorragies cérébrales dans le groupe traité", ainsi que trois décès sur les 876 patients traités. Le traitement sera-t-il bientôt disponible en France ? "Trop tôt pour le dire", estime le médecin. En effet, les autorités de santé pourraient ne pas se contenter du recul de 18 mois de l’étude. Il faut par ailleurs passer l’étape de l’Agence européenne du médicament, puis attendre l’avis de la Haute autorité de santé pour savoir si le médicament mérite ou non d’être remboursé.
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