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Vidéo ‌Maurice Genevoix au Panthéon : "L'aboutissement d'un long chemin mémoriel", confie son petit-fils

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Article rédigé par franceinfo
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Proposée au début des années 2010, la panthéonisation de l'écrivain Maurice Genevoix, "grand témoin" de la Grande Guerre, selon son descendant l'avocat Julien Larère-Genevoix, se concrétise dix ans plus tard.

Emmanuel Macron préside mercredi 11 novembre l'entrée au Panthéon du célèbre écrivain poilu, Maurice Genevoix"C'est l'aboutissement d'un long chemin mémoriel pour parvenir à ce que cette construction, que maman avait déjà proposé au début des années 2010" en vue du centenaire de la Grande Guerre, explique sur franceinfo l'avocat Julien Larère-Genevoix, petit-fils de l'écrivain.

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Mais Nicolas Sarkozy est battu en 2012 et finalement François Hollande préfère honorer quatre figures de la résistance de la Seconde Guerre mondiale. Julien Larère-Genevoix explique alors qu'il veut arrêter de proposer la panthéonisation de son grand-père. 

Je ne voulais pas faire de Maurice Genevoix le Poulidor du Panthéon, toujours pas loin mais jamais dedans. 

Julien Larère-Genevoix, petit-fils de l'écrivain

à franceinfo

Le projet a été relancé le 10 novembre 2017, "alors qu'il commençait à se dire dans la presse que l'Élysée cherchait un projet pour marquer le coup à la fin du centenaire, pour 2018. Je me suis dit que c'était le moment de relancer ce vœu qui était en sommeil", précise-t-il. "On savait qu'Emmanuel Macron était un lecteur de Maurice Genevoix et ça s'est vérifié."

"Il a fait des cauchemars jusqu'à la fin de sa vie"

Et ça n'est pas en tant que héros que sa famille a souhaité qu'il entre au Panthéon. "Maurice Genevoix était le grand témoin. Celui qui faisait que dans 100 ans, 200 ou 300 ans, en se demandant à quoi ressemblaient ces hommes de 14 qui se battaient, on pourra toujours aller ouvrir 'Ceux de 14'. Les pages diront ce qu'étaient ces hommes, ce qu'ont été leur sacrifice, leur engagement, leur courage et leur mort", justifie son petit-fils.

S'"il ne parlait pas beaucoup [de la Première Guerre Mondiale] dans la sphère privée, Maurice Genevoix en parlait beaucoup officiellement, sans plaisir mais par devoir. En revanche, son souvenir était très fort, il avait des cauchemars, régulièrement, jusqu'à la fin de sa vie", explique son petit-fils. Mais c'est surtout à travers ses livres qu'il a immortalisé la mémoire des poilus. Notamment Ceux de 14.

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