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Vidéo De l'Espagne au Liban… Thomas Snégaroff décrypte l'origine des masques des manifestants

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La casa de papel, le Joker, V pour Vendetta… On retrouve ces masques dans les mouvements qui secouent de nombreuses régions du monde. Et selon l'historien Thomas Snégaroff, il y a une idée derrière ces masques : la non-violence. Explications.
VIDEO. De l'Espagne au Liban… Thomas Snégaroff décrypte l'origine des masques des manifestants La casa de papel, le Joker, V pour Vendetta… On retrouve ces masques dans les mouvements qui secouent de nombreuses régions du monde. Et selon l'historien Thomas Snégaroff, il y a une idée derrière ces masques : la non-violence. Explications. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La casa de papel, le Joker, V pour Vendetta… On retrouve ces masques dans les mouvements qui secouent de nombreuses régions du monde. Et selon l'historien Thomas Snégaroff, il y a une idée derrière ces masques : la non-violence. Explications.

Le Joker, Casa de papel… Ces masques emblématiques parsèment actuellement un grand nombre de manifestations à travers le monde. On les retrouve notamment dans les mouvements qui secouent actuellement le Liban, Hong Kong, le Chili, l'Espagne… 

Tous n'ont pas les mêmes ambitions et ne luttent pas pour la même cause. Néanmoins, selon Thomas Snégaroff, les manifestations pourraient bien partager une stratégie commune : la non-violence. Cette tactique aurait pris forme dans les écrits du politologue américain Gene Sharp qui a beaucoup travaillé sur cette question. "Comment par la non-violence, on peut renverser des régimes autoritaires, totalitaires, des dictatures", développe l'historien.

La non-violence, la condition d'une révolution réussie ?

C'est Gene Sharp qui analyse qu'à Tian'anmen, en 1989, le mouvement "n'avait pas pris", mettant en cause un manque de stratégie. De là va naître son texte "De la dictature à la démocratie", au sein duquel se trouvent 198 conseils "pour réussir une révolution". Aujourd'hui, pléthore de ces "conseils" se sont répandus dans le monde. "Par exemple, il y a l'idée qu'il faut absolument des slogans, des slogans faciles à répéter", relate Thomas Snégaroff. Ce genre de signes donnent alors à la manifestation une image forte et emblématique, comme ce fut le cas à Hong Kong avec les parapluies. "Il faut un élément symbolique un peu comme une marque finalement (...) il faut qu'il y ait des éléments de reconnaissance qu'on puisse dans le monde entier, qu'on puisse dupliquer aussi pour montrer son attachement à cette révolution", précise l'historien. Les masques sont ainsi un exemple édifiant.

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