Bombe atomique : avec les survivants d’Hiroshima
Le 6 août 1945, une bombe atomique s’abat sur Hiroshima (Japon), faisant plus de 140 000 victimes. Jiro Hamasumi, 74 ans, était encore dans le ventre de sa mère. C’est un hibakusha, littéralement : une "personne affectée par la bombe".
Pendant des décennies, avec d’autres hibakushas, il s’est battu pour que plus jamais la bombe atomique ne soit utilisée. "Si on ne parle pas, le bombardement sera oublié comme s’il ne s’était jamais rien passé. Il faut conserver une trace de l’histoire et des témoignages. Lorsque certains n’en parlent plus ou se content de faire l’éloge des armes nucléaires comme moyen de dissuasion, nous devons nous exprimer et dire que nous ne pouvons plus accepter cela. Sinon comment transmettre notre message aux nouvelles générations ?", déclare Jiro Hamasumi. Le calvaire, tant physique que psychologique des hibakushas perdure toute leur vie.
"Si on ne parle pas, le bombardement sera oublié"
Le 9 août 1945, trois jours après Hiroshima, une autre bombe atomique frappe Nagasaki. Terumi Tanaka avait alors 13 ans. Il a passé une grande partie de sa vie à partager son expérience, dans l’espoir de voir les bombes nucléaires interdites un jour. "Il y a dans le monde 13 000 bombes nucléaires, dénonce ce dernier. Les gens pensent qu’elles ne seront jamais utilisées. Mais en est-on certain ?"
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