Birmanie : faute de touriste, les temples de Bagan en proie aux pillages
L'ancienne capitale impériale est complètement désertée en raison des restrictions de circulation liées au coronavirus, laissant le champ libre aux voleurs.
C'est le trésor de Birmanie. L'ancienne capitale impériale Bagan, construite au XIe siècle, est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. La ville accueille aujourd'hui des visiteurs inhabituels. Des dizaines de policiers ont en effet été déployés autour des temples et sont à l'affût des pilleurs. Car depuis plus d'un mois, les merveilles de Bagan sont en danger. Reliques, pièces de monnaie, bijoux... Douze temples ont déjà été pillés.
Un site déserté
De jour comme de nuit, des hommes armés montent donc la garde devant les majestueux édifices. Et les policiers multiplient les rondes sur ce site grand de 3 000 hectares. Depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus, la cité est déserte. Les vendeurs attendent en vain l'arrivée des touristes. Et le champ est libre pour les voleurs. Ces derniers n'ont pas encore été rattrapés par les autorités. Les frontières de la Birmanie ne rouvriront pas avant la fin du mois de juillet.
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