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"Trop de touristes, ce n'est pas bon" : au Pérou, l'accès au Machu Picchu est désormais limité

Le Machu Picchu est de plus en plus menacé par le tourisme de masse. Pour protéger le site inca, le gouvernement péruvien limite désormais à trois heures par jour l'accès à trois parties emblématiques.

Article rédigé par Eric Samson, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Vue du Machu Picchu, forteresse inca enclavée dans le sud-est des andes du Pérou, le 30 décembre 2014. (CRIS BOURONCLE / AFP)

Le tourisme de masse ne sévit pas qu'à Paris ou Venise. Ils sont en moyenne 4 000 à se bousculer tous les jours sur les chemins de la "vieille montagne", le Machu Picchu en quechua. Et 4 000 touristes, ça use les pierre de l'ancienne place force de l'Inca Pachacútec. Depuis le 15 mai, le gouvernement péruvien limite à trois heures quotidiennes l'accès à tois parties emblématiques : le temple du Soleil, le temple du Condor et la pyramide de l'Intiwatana. 

Trop de touristes ce n'est pas bon pour un site comme celui-là. Mais aller à Cuzco sans visiter le Machu Picchu, ça fait perdre de son charme au voyage.

Katicnina Tituaña, indigène équatorienne

à franceinfo

Ces restrictions prendront fin théoriquement le 28 mai. Si les résultats sont probants, le Pérou adoptera des mesures définitives le 1er juin prochain pour protéger son joyau touristique.

Inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983, le Machu Picchu a failli basculer sur la liste des sites en péril. Devant la prise de conscience des autorités péruviennes, l'UNESCO s'est depuis ravisée. Mais pour combien de temps ?

Le reportage d'Éric Samson, correspondant de franceinfo au Pérou

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