"Trop de touristes, ce n'est pas bon" : au Pérou, l'accès au Machu Picchu est désormais limité
Le Machu Picchu est de plus en plus menacé par le tourisme de masse. Pour protéger le site inca, le gouvernement péruvien limite désormais à trois heures par jour l'accès à trois parties emblématiques.
Le tourisme de masse ne sévit pas qu'à Paris ou Venise. Ils sont en moyenne 4 000 à se bousculer tous les jours sur les chemins de la "vieille montagne", le Machu Picchu en quechua. Et 4 000 touristes, ça use les pierre de l'ancienne place force de l'Inca Pachacútec. Depuis le 15 mai, le gouvernement péruvien limite à trois heures quotidiennes l'accès à tois parties emblématiques : le temple du Soleil, le temple du Condor et la pyramide de l'Intiwatana.
Trop de touristes ce n'est pas bon pour un site comme celui-là. Mais aller à Cuzco sans visiter le Machu Picchu, ça fait perdre de son charme au voyage.
Katicnina Tituaña, indigène équatorienneà franceinfo
Ces restrictions prendront fin théoriquement le 28 mai. Si les résultats sont probants, le Pérou adoptera des mesures définitives le 1er juin prochain pour protéger son joyau touristique.
Inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983, le Machu Picchu a failli basculer sur la liste des sites en péril. Devant la prise de conscience des autorités péruviennes, l'UNESCO s'est depuis ravisée. Mais pour combien de temps ?
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