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Coronavirus : Bruno Le Maire se dit prêt à revenir sur la fermeture des librairies

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire propose de regarder la question spécifique des librairies dans le cadre du confinement.

Article rédigé par Laurence Houot
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, le 9 mars 2020  (ERIC PIERMONT / AFP)

Bruno Le Maire propose de revoir la question spécifique des librairies dans le cadre du confinement imposé par l'épidémie du coronavirus. Interrogé dans le 7/9 de France Inter, le ministre de l'Economie et des Finances a déclaré qu'il n'était pas opposé à l'idée de reconsidérer la question de fermeture des librairies, qui se trouvent pour cette raison en concurrence avec des plateformes de vente en ligne comme Amazon.

"J'estime que les libraires sont un commerce de première nécessité", a déclaré le ministre. "Je suis prêt à regarder cette question", a-t-il ajouté. "Vous savez l'attachement que j'ai à la lecture et aux livres, Amazon distribue les livres, je comprends très bien l'inquiétude des libraires, elle m'a été relayée", a-t-il ajouté.

Commerce "de première nécessité"

De nombreuses voix s'étaient exprimées depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, pour dire que les librairies ne sont pas des commerces comme les autres, réaffirmant aussi leur attachement aux librairies indépendantes. 

"La librairie ne peut pas être un lieu de rassemblement"

Le ministre propose, en concertation avec le Premier ministre et le ministre de la Culture, d'essayer "de voir s'il est possible de définir des règles strictes qui permettraient aux librairies de continuer à ouvrir, sous réserve que les clients viennent un par un, qu'ils ne soient pas nombreux dans la librairie, et que ce ne soit comme d'habitude -et c'est le plaisir de la librairie- un lieu où on flâne."

Si cette réouverture est autorisée, elle devra s'accompagner de mesures qui "garantissent la sécurité sanitaire. La librairie ne peut pas être un lieu de rassemblement", a rappelé le ministre. 

S'agissant des conditions de travail des salariés d'Amazon, qui affirment être soumis à la règle du "un jour non travaillé, un jour non payé" et exerçant leurs activités dans des conditions de sécurité sanitaires qu'ils jugent insuffisantes, le ministre a fait une réponse qu'il a lui même qualifiée de "courte et lapidaire""Ces pressions dont inacceptables, nous le ferons savoir à Amazon".

En attendant la réouverture éventuelle des librairies, nous vous proposons ici des idées pour pouvoir continuer à lire. 

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