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La ministre de la Culture Rima Abdul-Malak entend défendre la "souveraineté culturelle" de la France

La nouvelle ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a déclaré vouloir défendre "la souveraineté culturelle pour affirmer la place de la création française" lors de la passation de pouvoirs avec Roselyne Bachelot rue de Valois vendredi.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Rima Abdul-Malak (à droite sur la photo), ministre de la Culture, lors de la passation de pouvoirs avec Roselyne Bachelot (à g.), rue de Valois le vendredi 20 mai 2022  (JULIEN DE ROSA / AFP)

Rima Abdul-Malak, nouvelle ministre de la Culture, s'est engagée vendredi à "défendre la souveraineté culturelle", à investir dans l'éducation artistique et à relever "le défi titanesque" de la transition écologique dans le milieu.

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"Je suis résolue à défendre notre souveraineté culturelle pour affirmer la place de la création française, de la langue française, de l'innovation française dans l'océan numérique, et bientôt dans le métavers", a affirmé la Franco-Libanaise de 43 ans lors de la passation de pouvoirs avec Roselyne Bachelot rue de Valois, en fin d'après-midi.

"Je suis résolue à me battre pour investir plus massivement que jamais dans l'éducation artistique, dans l'encouragement des pratiques artistiques pour développer l'envie de culture de notre jeunesse", a ajouté l'ex-conseillère culture du président Emmanuel Macron. "Je me réjouis de pouvoir travailler avec Pap Ndiaye", nouveau ministre de l'Education nationale.

"Ecologie" et "apaisement des mémoires"

Parmi les autres axes de le nouvelle locataire de la rue de Valois, figure l'accompagnement des institutions culturelles dans "leur transition écologique". "C'est un défi majeur et titanesque", a souligné celle qui dit avoir quitté "la place de la conseillère de l'ombre" pour devenir ministre.

Elle souhaite "placer la culture dans la politique d'apaisement des mémoires" impulsée par Emmanuel Macron. "Ce n'est ni une politique de repentance ni une politique de déni, c'est une politique de reconnaissance", a-t-elle assuré.

La ministre entend également rendre le patrimoine "plus accessible", "défendre un audiovisuel public, pluraliste et indépendant", "amplifier le développement de notre cinéma" et "porter un grand plan pour les métiers d'art (...) pour préserver le savoir-faire, le perpétuer" et "créer des métiers d'avenir pour notre jeunesse".

"Le plus beau des virus"

Rima Abdul-Malak veut défendre la "souveraineté culturelle"
Abdul-Malak a rendu hommage à ses parents, "qui ont le courage de quitter Beyrouth en pleine guerre (civile, 1975-1990) avec leur trois enfants et cinq valises et qui ont choisi la France et sa devise de liberté, égalité, fraternité".

Elle a également rendu hommage à son professeur de français au collège, qui lui a transmis "le plus beau des virus", celui du théâtre, et aux "enfants dans les camps de réfugiés, les hôpitaux, les orphelinats" qu'elle a rencontrés lors de son travail avec l'ONG "Clowns sans frontières".

Roselyne Bachelot a rappelé le bilan de son mandat, entamé en pleine pandémie et durant lequel son ministère a apporté 14,6 milliards d'euros pour aider un milieu culturel fragilisé.

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