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Vibrant plaidoyer de Javier Bardem pour la protection des océans à la tribune de l'ONU

Grand défenseur de l'environnement, l'acteur espagnol s'est fait le porte-voix des océans devant de "nombreux sièges vides". 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'acteur espagnol Javier Bardem aux Nations unies à New York le 19 août 2019. (ATILGAN OZDIL / ANADOLU AGENCY)

"Les océans ont besoin de nous" : l'acteur espagnol Javier Bardem a appelé le 19 août, dans un vibrant plaidoyer au siège des Nations unies à New York, à la signature d'un traité international pour protéger les océans de la planète.

Farouche défenseur de l'environnement, Javier Bardem participe à une campagne de l'organisation écologiste Greenpeace visant la création d'un réseau mondial de sanctuaires marins. "Nos océans sont au point de rupture et nous en sommes tous en partie responsables", a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU, appelant les représentants de l'organisation internationale à agir "ici et maintenant".

"Il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver"

L'Oscar 2008 du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un tueur sans pitié dans No Country for Old Men des frères Coen, a regretté les "nombreux sièges vides" face à lui. "Les océans appartiennent à tous, mais leur avenir est aujourd'hui entre vos mains", a-t-il insisté avant que ne soit projeté en avant-première le film de son expédition en Antarctique avec Greenpeace l'an dernier.

L'acteur espagnol Javier Bardem aux Nations unies à New York le 19 août 2019. (ATILGAN OZDIL / ANADOLU AGENCY)

La star espagnole a d'ailleurs fait plusieurs allusions au 7e art. "Nous sommes tous des méchants", a dit celui qui endosse régulièrement le costume du "bad guy" au cinéma. Mais dans la vraie vie, "il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver".

Javier Bardem a regretté la décision du président américain Donald Trump de retirer les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : "On ne peut pas vivre dans le déni". Les océans se cherchent toujours un "happy end".

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